19 novembre 2020

RE21 - Réintroduction, pour Françoise

Françoise est une passionnée, grande amie des ours. Je sais qu'elle se réjouit de tous les projets de réintroduction des plantigrades dans les Pyrénnées. 

D'un coté purement écologique, les grands carnivores, les prédateurs sont des indicateurs fiables de l'état de santé de l'environnement. Ils sont les premiers à disparaître lorsqu'il y a déséquilibre. La présence de l'ours est la preuve d'un environnement riche et diversifié. Un atout exceptionnel pour les Pyrénées.
Ours réintroduit dans les Pyrénnées


L’HISTOIRE DE L’OURS EN FRANCE
FERUS a pour buts, en France, notamment dans les massifs frontaliers et en relation avec les paysuropéens voisins, de de favoriser le maintien et le renforcement des populations d’ours.

L’Ours brun (Ursus arctos) est le plus grand mammifère terrestre français, mais aussi le plus menacé. Sur la Liste rouge des espèces menacées en France de l’IUCN (2017), l’ours brun, Ursus arctos, est classé « en danger critique d’extinction», soit l’une des 3 seules espèces de mammifères en France dans cette catégorie.


L’ours brun est un animal autochtone de la faune française. Il est présent en Europe depuis au moins 250 000 ans, peut-être nettement plus. Depuis, il n’a jamais disparu de notre pays. A l’époque romaine, l’ours brun était encore présent partout en France, en plaine comme en montagne. En quelques siècles, la chasse et le déboisement ont décimé les populations de plaine. Dès le Moyen-Âge, l’ours ne se rencontre plus que dans les massifs montagneux de l’est, du sud et du centre de la France.

Le déclin de l’ours s’est poursuivi ensuite à cause de la chasse, du braconnage, de l’empoisonnement, de la dégradation et de la destruction de son habitat, au point de conduire l’espèce au bord de l’extinction.

Depuis le milieu du 20ème siècle, l’ours n’est plus présent que dans les Pyrénées.

Les causes du déclin de l’ours pyrénéen sont identiques à celles de sa disparition dans les autres massifs français. Dans les années 1950, on estime qu’il y avait encore 70 ours, répartis sur l’ensemble du massif. En 1960, la population ursine se fragmente en deux noyaux, l’un à l’ouest (Pyrénées occidentales) et l’autre au centre (Pyrénées centrales). Au tout début des années 1990, le dernier ours des Pyrénées centrales disparaît. En 1995, l’effectif de la population pyrénéenne n’a jamais été aussi faible, avec 5 individus dont une seule femelle, entre les vallées d’Aspe et d’Ossau. Face à ce constat dramatique, il a été décidé de procéder au renforcement de la population d’ours bruns des Pyrénées, notamment grâce à l’association Artus (devenue depuis FERUS) et à la commune de Melles (Haute-Garonne).

Après des études minutieuses, la Slovénie a été choisie comme pays source pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les ours slovènes sont génétiquement très proches des ours pyrénéens, tout comme leur milieu de vie. Ensuite, la situation sanitaire des animaux est connue et bonne. Enfin, la Slovénie est habituée aux opérations de capture d’ours.

En 1996/1997, trois ours ont été capturés dans la réserve de Medved (sud de la Slovénie) et relâchés sur la commune de Melles (Haute- Garonne). Mellba sera tuée par un chasseur alors qu’elle était accompagnée de ses deux oursons.

Suite à l’émotion suscitée par la mort tragique de l’ourse Cannelle, dernière femelle de souche pyrénéenne abattue par un chasseur en vallée d’Aspe le 1er novembre 2004, cinq nouveaux ours slovènes sont relâchés en 2006 dans les Pyrénées centrales.

En juin 2016, le mâle Goiat est relâché dans les Pyrénées espagnoles dans le cadre d’un programme initié par la Généralité de Catalogne.

En 2018, deux femelles sont lâchées dans le Béarn, 14 ans après la mort de Cannelle. C’est la première fois que des ours sont lâchés dans ce secteur historique de la présence de l’ours 

Source Ferus
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Pourquoi l’État souhaite-t-il renforcer la présence de l’ours dans les Pyrénées ?

Le premier objectif du « Plan ours » est la conservation de l’espèce. L’Union internationale pour la conservation de la nature l’a classée en 2009 parmi les espèces en danger critique d’extinction sur le territoire national. Au début du XXe siècle, les Pyrénées accueillaient environ 150 ours. Selon le dernier rapport de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la présence de 41 ours a été relevée en 2017 dans les Pyrénées centro-orientales et de 2 ours dans les Pyrénées occidentales. « Les études montrent que la population doit être d’au moins 50 individus matures pour être viable dans les Pyrénées françaises, avec notamment l’existence d’échanges entre les différents noyaux (de population) afin de réduire les problèmes de consanguinité », souligne le Plan.

Il note également que la présence de l’ours fait partie du patrimoine naturel et culturel des Pyrénées et fait valoir qu’il pourrait devenir un atout économique en valorisant davantage son image « dans les activités touristiques et artisanales pyrénéennes. »

« L’argumentaire pour le renforcement de la population ursine est dominé par des préoccupations écologiques, patrimoniales, éthiques et économiques », avait insisté la préfecture des Pyrénées-Atlantiques et la région Occitanie, à l’issue d’une consultation publique sur internet organisée en juin et juillet derniers.

Pourquoi les éleveurs sont-ils en colère? Depuis son annonce, le « Plan ours » s’est heurté à l’opposition de nombreux élus locaux et des bergers qui craignent pour leurs troupeaux. La tension dans les Pyrénées était montée d’un cran à la fin du mois d’août dans le village d’Etsaut, près d’Oloron-Sainte-Marie, où les anti-ours avaient jeté des sacs de sang et déposé des cadavres de brebis devant la mairie favorable à la réintroduction des plantigrades.

Le Plan prévoit toutefois de « prendre en compte les conditions de maintien d’un élevage pastoral dans des conditions économiques viables dans les Pyrénées ». Les mesures de prévention des éventuels dommages causés par l’ours devraient être suivies et renforcées. Parmi les mesures proposées, l’amélioration de la formation des bergers à la protection contre la prédation ou encore la mise en place d’un réseau de médiateurs pastoraux et de bergers experts. L’indemnisation, définie selon un barème précis, des dommages causés par l’ours est poursuivie. Elle se découpe en trois phases : la demande d’expertise par le berger ou le propriétaire des biens ; le constat de dommage sur les lieux, effectué par un agent de constatations puis l’instruction administrative du dossier.

Source Ouest France

RE20 - Rémiges, pour Fabienne

Les rémiges sont les plumes des ailes d'oiseaux, se divisant en rémiges primaires, secondaires et tertiaires. Elles sont indispensables pour le vol, ce qui explique que dans certains élevages domestiques, les éleveurs coupent le bout des rémiges primaires de leurs volatiles.

Rémiges  de falconidés
Il convient de distinguer nettement les rémiges, plumes des ailes indipensables au vol, des rémiges, plumes de la queue de l'oiseau, servant plutôt à stabiliser le vole et à lui donner une direction.

RE19 - Réfugiés, pour Nicole

Lorsque l'on a du coeur, comment peut on supporter ces images insoutenables de ces malheureux  obligés de quitter leur pays d'origine, à cause de guerres, de persécutions, de la famine, de la sécheresse et de la désertification, ou bien de terribles catastrophes naturelles comme les inondations ou les séismes? 

Et pourtant, si nous ne prenons pas collectivement conscience de l'urgence à mieux traiter notre planète en arrêtant de la pressuriser pour en tirer toutes les ressources au mépris de tout ce que cette exploitation sans fin engendre, ces phénomènes de migration n'iront qu'en s'amplifiant....  .
Des réfugiés rohingyas marchent vers le camp de Balukhali après avoir fui la Birmanie,
le 2 novembre 2017 au Bangladesh Photo Dibyangshu SARKAR. AFP

Source Wikipédia : 

L'Organisation internationale des migrations retient la définition suivante : on appelle migrants environnementaux les personnes ou groupes de personnes qui, essentiellement pour des raisons liées à un changement environnemental soudain ou progressif influant négativement sur leur vie ou leurs conditions de vie, sont contraintes de quitter leur foyer ou le quittent de leur propre initiative, temporairement ou définitivement, et qui, de ce fait, se déplacent à l’intérieur de leur pays ou en sortent. 

Prospective chiffrée : ce type de prospective est particulièrement délicate, car le nombre des déplacés et réfugiés est actuellement mal connu, et il sera dans le futur proche déterminé par des croisements complexes entre la crise de la biodiversité et la crise climatique dont l'ampleur exacte ne peut être prédite avec exactitude, mais aussi en fonction du contexte géopolitique et par exemple des actions locales préventives d'adaptation au changement climatique. L'estimation du nombre futur de réfugiés écologiques et climatiques doit être utilisée et présentée avec beaucoup de prudence, car pouvant grandement varier selon les scénarios géopolitiques retenus. Le lien entre dégradation environnementale et la décision de migrer est encore mal cerné.

Via de très nombreux indicateurs, suivis par des moyens et modèles de plus en plus fiables et précis, tous les rapports (scientifiques et de consensus) successifs de l'IPBES et (depuis 3 décennies) du GIEC ont systématiquement montré, à chaque mise à jour, une crise environnementale mondiale s'aggravant très significativement, et des objectifs et engagements politiques non tenus de la part des Etats et grandes multinationales présents aux sommet de RIO et suivants (hormis pour le protocale de Montréal qui semble pouvoir tenir ses promesses et lutter efficacement contre le trou de la couche d'ozone). Tous les experts du sujets et prospectivistes s'accordent sur le fait que ce nombre augmentera probalement beaucoup et peut être brutalement, et qu'il nécessite une préparation de leur accueil, à échelle mondiale. Il se pourrait que la plupart des pays soient concernés au sein de leurs frontières, certains en raison de la chaleur, d'autres en raison de risques d'épidémies, ou de la montée de la mer ou d'inondations récurrentes ; que les pays soient riches ou pauvres. L'enjeu d'une intégration rapide des « réfugiés écologiques » grâce à une prise en compte anticipée de leur devenir est un sujet géopolitique (pour la paix dans le monde) et d'éthique environnementale.

En 1993, juste après le 1er sommet de la Terre, l'anglais Norman Myers calculait qu'à eux seuls, deux facteurs qui sont la montée du niveau marin (cf. ennoiement de terres, deltas et îles habitables et productives) associé aux effets du réchauffement climatique sur la production alimentaire, réchauffement tel que le prévoyait le GIEC à l'époque, provoqueraient la migration de près de 150 millions de personnes entre 1993 et 2050.

En 2002, Julienne estimait que pour l'année 1998, plus de 25 millions de personnes ont quitté leurs habitations, leurs régions ou leurs pays pour fuir une dégradation « écologique ».

En 2018, l'ONU, le PNUE prévoit 250 millions de réfugiés climatiques dans le monde en 2050 et appelle à une gouvernance mondiale et solidaire. Dici le même horizon temporel (2050) Christian Aid estime qu'au moins un milliard de personnes devraient migrer de par le monde, dont plus de la moitié pour s'adapter au réchauffement climatique ou en fuir certaines conséquences.- 645 millions migreraient pour des raisons énergétiques,- 50 millions à cause de conflits et atteintes aux droits de l’Homme (pouvant être exacerbés par la déforestation, le manque d'eau et la perte continue de terres arables).- 250 millions de personnes migreraient à cause de phénomènes directement induits par le dérèglement climatique (inondations, sécheresses, pénuries d'eau et d'aliments, maladies émergentes…).

En 2017, la fondation Environmental Justice (EJF) estime qu'en moins de 15 ans, de 2017 à 2030, le nombre de réfugiés climatiques atteindra plusieurs dizaines de millions, ce qui risque de provoquer une crise migratoire encore plus aiguë que la crise migratoire actuelle en Europe. Ces migrations environnementales risquent d'accroître les tensions et les conflits si elles ne sont pas anticipées et préparées avec attention.

l'UNRIC estime pour sa part qu'avant 2100, le nombre des réfugiés climatiques pourrait être porté à 150 millions

RE18 - Rébus, pour Michèle

Pour concevoir un mailart pour Michèle , il m'a semblé que le rébus était le mieux adapté, combinant le jeu des lettres et des mots qu'elle sait particulièrement apprécier.
Exemples de rébus publiés sur le site Tipirate.net

Je t'en souhaite bonne réception Michele : destinés à des enfants, ces rébus-là sont faciles à résoudre, mais rien ne t'empêche d'en créer d'autres, plus corsés.
 

RE17 - Rétivité, pour Fuschia

La rétivité c'est le caractère de ce qui est rétif, un animal ou une personne. 

Cheval rétif, parade militaire Aquarelle signée en bas à gauche Hipplyte LECOMTE (1781-1857)

Etre rétif signifie se montrer résistant, récalcitrant voire rebelle, face à quelque chose. Pour définir le caractère rétif d'un individu, on peut dire aussi  hostile, entêté, indiscipliné, indocile, indomptable ou insoumis

Par exemple : cela fait des mois que je me dit que je dois aller chez le dentiste mais je suis très rétif à cela car j'ai peur d'avoir mal .

On peut aussi utiliser les qualificatifs suivants au sens proche de la rétivité : insubordonné, désobéissant, difficile, revêche, hargneux, récalcitrant, têtu, frondeur

 

RE16 - Rémouleur, pour Yvette

«Rémouleur! Rémouleur! Repasse couteaux! Repasse ciseaux!» Dans les villes et les campagnes françaises, cela fait des lustres qu’on n’a plus entendu la voix de cet artisan ambulant spécialisé dans l’aiguisage des ustensiles tranchants et coupants.
Carte postale ancienne d'un rémouleur
Mais pourtant,  tel le phénix, ce métier est en train de renaître de ses cendres. Depuis mi-décembre 2010, Jacques Maffli 50 ans, sillonne le Pays de Montbéliard, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône afin de redonner vie aux lames qui ont rendu l’âme.

Pour ressusciter ce métier ancestral, il n'est plus question  aujourd’hui,  de tirer ou de pousser devant soi une charrette aux roues bringuebalantes à l’instar de Fernandel dans «Regain», le film de Marcel Pagnol de 1937! Le rémouleur du 21ème siècle se rend chez ses clients à bord d’une fourgonnette équipé d’un établi, d’un groupe électrogène et de machines d’affûtage dernier cri (une machine pour les couteaux, une autre pour les ciseaux et un lapidaire pour les peignes de tondeuses). L’idée de ressusciter ce métier ancestral - autrefois, les rémouleurs aiguisaient les poignards et les épées des gentilshommes - a jailli dans l’esprit de Jacques Maffli après qu’il eut vu, en avril 2010, un reportage télévisé sur la jeune société corrézienne Affut’Pro (dont il est aujourd’hui un franchisé)

«J’ai toujours été passionné par la coutellerie», explique cet ancien commercial. «Lorsque j’étais enfant, mon père, également commercial, me ramenait un cadeau de chacun de ses déplacementsprofessionnels, en France ou à l’étranger». Pas des peluches, ni des petites voitures, mais des canifs et autres Opinel. Avec mon atelier d’affûtage mobile, mes clients voient tout de suite le résultat de mon travail».

Voilà bien une renaissance à laquelle on n'aurait pas pensé, avec tous les  nouveaux couteaux modernes, pour lesquels il n'est plus besoin d'affûtage... 

Es-tu convaincue par la nouvelle génération de couteaux, Yvette, ou bien, comme moi, as-tu dans tes tiroirs ta pierre à aiguiser ou bien un fusil pour affûter le fil de tes couteaux ? 

RE15 - Récifs, pour Liberty

Une vue des splendeurs sous-marines pour Liberty, l'amoureuse de la mer, tant qu'il reste des récifs coraliens... 

Grande barrière de corail - Wikipédia

La Grande Barrière de Corail est le plus grand récif du monde - avec une longueur de 2000 km - et représente un écosystème unique qui a évolué au fil des milliers d'années, c'est pourquoi en 1981, il a été déclaré site du patrimoine mondial par l'UNESCO . Cependant, on craint que le réchauffement climatique ne provoque sa détérioration.

Une étude internationale menée par le Marine Research Institute (MARUM) de l'Université de Brême (Allemagne) détermine que la Grande Barrière de Corail australienne pourrait être plus résistante aux changements de température de surface de la mer qu'on ne le pensait auparavant.

Cette étude est basée sur des échantillons prélevés lors d'une expédition du programme international Ocean Discovery (IODP) qui visait à comprendre comment les récifs coralliens tropicaux s'adaptent aux changements de température.

Pour ce faire, les scientifiques ont étudié la réponse de ces animaux à la fin de la dernière période glaciaire - il y a entre 20 000 et 13 000 ans - lorsque les températures ont considérablement augmenté.

Grâce à des techniques de datation radiométrique unary-thorium, ils ont pu identifier des fossiles de corail qui ont vécu pendant la dernière période glaciaire.

«Nous regardons les spécimens fossiles de coraux Isopora, qui vivaient dans la phase finale de la dernière période glaciaire. Ce type de corail pousse également dans l'actuelle Grande Barrière de Corail, où ils sont communs dans les eaux peu profondes », explique Thomas Felis, co-auteur de l'étude et chercheur à l'Université de Brême, à Sinc.

Le travail, qui est publié dans la revue Nature Communications , corrobore que la grande barrière de corail est un écosystème très flexible, car grâce à des techniques de datation radiométrique unary-thorium, ils ont pu identifier des fossiles de coraux qui ont vécu pendant le pic et la phase finale de la dernière période glaciaire.

Suite à cette analyse, ils ont mesuré les rapports strontium-calcium dans les coraux pour déterminer les températures des océans à ce moment-là.

«Nous avons pu forer directement dans la Grande Barrière de corail, grâce au navire d'expédition IODP, et récupérer des coraux âgés de 20 000 à 13 000 ans. Chaque corail nous donne un instantané de la température de l'océan depuis le temps où il a vécu et, ensemble, les résultats montrent la séquence des changements environnementaux », ajoute Felis.

Eau plus fraîche en surface : Les résultats montrent que les températures de surface de la mer au large de la côte est de l'Australie il y a entre 20 000 et 13 000 ans étaient nettement plus fraîches qu'on ne le croyait auparavant. Plus remarquable encore, le gradient de température était étonnamment important du nord au sud.

"A cette époque, la température dans le sud était de deux à trois degrés plus froide que dans le nord, par contre, la différence aujourd'hui est inférieure à un degré Celsius", indique l'étude.

Les coraux Isopora ont été soumis à des fluctuations de température beaucoup plus importantes dans le passé qu'on ne le pensait auparavant

Bien que la recherche montre que les coraux Isopora ont été soumis à des fluctuations de température beaucoup plus importantes dans le passé qu'on ne le pensait auparavant, ils ne savent pas comment ils ont pu s'adapter en quelques milliers d'années et pourquoi cela n'a pas affecté leur croissance.

Bien que les données révèlent que le récif est adaptable aux changements thermiques, les scientifiques préviennent qu'il ne peut en être déduit que la barrière de corail actuelle peut facilement s'adapter à des augmentations continues des températures.

«Nous ne savons pas avec quelle facilité le corail s'adaptera à la hausse des températures aujourd'hui. Après tout, les niveaux de température d'il y a 20 000 ans étaient nettement inférieurs à ce qu'ils sont aujourd'hui », explique l'expert.

Et il conclut: «Parallèlement à la hausse des températures, la principale menace pour la survie des récifs coralliens aujourd'hui, parmi tant d'autres, est l'acidification des océans et l'augmentation de l'entrée de sédiments due aux activités humaines en cours de route. le long de la côte ".

Source: SINC  Droits: Creative Commons

RE14 - Réticule, pour Dani

Dani a beaucoup de goût et elle aime les beaux objets; J'espère que cet accessoire de mode vintage saura lui plaire.

Le réticule est un petit sac que les élégantes portaient à la main  



Femme au réticule - histoire-du-costume.blogspot.com



Collection de 6 réticules et bourses (1850-1920 environ)2 réticules en velours ornés de perles


RE13 - Résineux, pour Pascal

Pascal habite dans l'Yonne département où, comme dans le Morvan voisin, de nombreuses sapinières fournissent les arbres résineux, les conifères dont nous raffolons, surtout à cette période, je veux parler des sapins de Noël.

Résineux  au jardin https photo publiée sur le site handivert.wordpress.com
Mais tous les arbres résineux ne se limitent pas aux seules variétés de sapins : on y trouve aussi  le cyprès méditerranéen, les épicés, l'if, le mélèze, les pins, 

Alors, avec la Covid et le confinement qui ne veut pas dire son nom, aurons nous la joie de fêter Noël dignement : à coup sûr, il y aura au moins un beau sapin illuminé pour la joie de tous.

RE12 - Régalade, pour Christian

Christian ne vit pas très loin de la frontière espagnole et du pays Catalan, c'est pourquoi j'ai immédiatement pensé pour lui à cette tradition de "boire à la régalade.

Image trouvée sur le site Frigoulette.com

Le pourou ou porró en Catalan est l’hybride d’une bouteille de vin et d’un arrosoir.

C’est une façon propre, amicale et festive de boire le vin, très caractéristique du pays Catalan, on appelle ça boire à la régalade. Boire «à la régalade» consiste à boire sans porter le récipient à la bouche. On commence par mettre le bec près de la bouche, on incline ensuite le bec doucement jusqu’à ce que le liquide se dirige vers la bouche.

Quand le liquide commence à sortir, on retire le pichet de la bouche peu à peu jusqu’à étendre son bras complètement, et on incline ensuite légèrement la tête vers l’arrière. Tout l’art réside dans la capacité à avaler la bouche ouverte, de telle sorte que le jet soit continu même pendant plusieurs gorgées. Pour finir, on ramène le porró près de la bouche pour ne pas renverser de vin.

Aujourd’hui, il est toujours très présent dans les maisons et surtout lors de fêtes locales.

RE11 - Réalisateur, pour Tony

Tony aime beaucoup le cinéma, tout comme moi, même si pour le moment nous sommes bien malheureux car tout est à nouveau fermé. Je me demande comment les petites salles vont s'en sortir, alors qu'elles sont subventionnés souvent petitement par les municipalités aux finances en baisse

 Martin Scorsese sur le tournage de «The Age of Innocence», en 1993. Photographie de Alamy

Et pendant ce temps là toutes les plate-formes de streaming font leur beurre... A un moment donné, il va falloir tout de même de la création, et moins de frilosité pour les distributeurs... ils ont tellement peur que le remplissage des salles ne soient pas à la hauteur de leurs espérances...

Pourtant, comme le dirait Nougaro sur l'écran noir de ses nuits blanches, nous n'attendons que cela, la réouverture des cinémas et une programmation à la hauteur.

RE10 - Résille, pour Stéphanie

Pour la reine du découpage, il me fallait trouver quelque chose en rapport avec la fine dentelle que Stéphanie produit avec ses ciseaux magique.

Ces gants en résille m'ont semblé tout à fait appropriés pour me rapprocher du travail délicat et si élégant de ses poétiques productions.

RE09 - Réchaud, pour Marielle

Marielle est une adepte du grand air et de la randonnée. Il lui est sûrement arrivé de monter un bivouac ainsi et de préparer un repas frugal sur un réchaud à gaz , dans la popotte des familles. 

Extrait d'une publicité pour un réchaud à gaz de camping
Que de bons souvenirs associés à la liberté, aux vacances, au voyage et à la découverte. On aimerait pouvoir retrouver tout cela très vite... en 2021 cela m'irait bien !

RE08 - Récréation, pour Martine

L'heure de la récré, c'est le meilleur moment de la journée : Sheila nous l'a bien chanté dans les années soixante. 

Tous les élèves de toutes les époques, nous avons toujours apprécié de pouvoir courir ensemble, de jouer à chat ou aux quatre coins, au gendarme et au voleur en se touchant, à la marelle, au ballon ; il y a avait des groupes de garçons lorsque c'était la mode du jeu de billes, ou bien des filles rassemblées pour jouer à l'élastique. 

d'après une affiche scolaire publié par les éditions Nathan 

A la mi juin, comment ont fait les enfants qui ont repris l'école pour une quinzaine de jours, sans pouvoir se toucher après deux mois sans se voir ? Quels jeux ont ils pu pratiquer avec une distance d'un mêtre tout autour d'eux ? Comment les maitres et les maîtresses ont ils pu gérer cette drôle de vie scolaire, avec un protocole sanitaire terrible à faire respecter ?  Inquiets eux aussi, cette époque là n'a pas du être une partie de plaisir, chacun étant obsédé par les lavages des mains à répétition, et les affaires personnelles qui devaient absolument le rester. Quel enfer pour tous!

Depuis la rentrée de septembre cela semblait aller mieux et voilà qu'à nouveau, la Covid fait son grand retour et les petits sont à l'école maintenant avec des masques, dès 6 ans!

La vie n'est pas chouette pour nos petits enfants en ce moment, c'est du souci pour les parents qui doivent pouvoir continuer d'aller travailler, et aussi pour les grands parents qui ne peuvent plus aussi facilement les voir et les garder. Saloperie de Covid!

RE07 - Récital, pour Jean-Paul

Pour cet amateur de musique qu'est Jean-Paul, nous voici Rue Marboeuf, à Paris pour écouter un récital de piano. Aujourd'hui je pense que ce genre d'événement serait donné  salle Pleyel à Paris.
d'après une affiche publicitaire pour les Pianos Focké

Je t'en souhaite bonne réception, Jean-Paul.