21 mai 2019

Pèlerine sur le chemin entre Liège et Compostelle,

J'ai trouvé avec beaucoup de plaisir un mail-art de Marie-Aile, 
dans ma boite aux lettres aujourd'hui. 
Cette infatigable marcheuse adorant contempler la nature m'annonce qu'elle vient de reprendre son bâton de pèlerine et son sac à dos pour arpenter un nouveau tronçon de l'un des chemins menant à Compostelle. Merci beaucoup Marielle de penser à me faire un petit coucou.

Si la dentelle bleue est là pour me faire plaisir, les breloques en forme de coquille et de sacs à dos illustrent le chemin de Compostelle. Par contre, je n'ai pas compris immédiatement  la présence du liège sur ce mail-art .

Comme je n'ai absolument aucune connaissance liturgique, j'ai fait quelques recherches sur le net. J'imagine que Marielle a voulu faire référence au Saint Jacques de Liège car au Moyen-Age plusieurs saints portaient le prénom de Jacques. Par ailleurs, j'y ai lu le texte d'une thèse relative à un pèlerinage parti de Liège vers Compostelle au XIe siècle . Je vous en met un extrait et vous trouverez le lien ci-dessous pour en savoir davantage.


Thèse de Sébastien de Valeriola effectuée dans le cadre d'un master en histoire à 
l'Université catholique de Louvain, sous la direction de Baudouin Van den Abeele. 

Introduction de la thèse :
L’objet de la présente étude est l’analyse du récit relatant un voyage à Compostelle effectué en 1056 par un groupe d’hommes de la région liégeoise, constitué entre autres du comte de Grez et du moine Robert, plus tard élu abbé de Saint-Jacques.Ce texte constitue une source précieuse et significative. Le voyage dont il est question se déroule en effet très tôt dans l’histoire du pèlerinage à Compostelle. Si au milieu du xie siècle les pèlerinages sont déjà monnaie courante depuis des siècles., d’autres destinations sont préférées par la plupart des pèlerins. Sans vouloir en dresser une liste exhaustive – qui n’aurait pas sa place ici –, mentionnons simplement deux témoignages de voyages contemporains effectués par des Liégeois : celui de Théoduin, évêque de Liège, et Anselme, doyen du chapitre Saint-Lambert, à Jérusalem en 1053, et celui de Godefroid, prévôt de Saint-Lambert, à Rome en 1056.

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