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Robert Redford en 2019 - Photo Corbis via Getty Images |
Pour moi, ce n'est pas le côté "beau gosse" qui m'enthousiasmait en lui, mais plutôt ses engagements pour l'indépendance de la création, pour l'environnement, pour les libertés civiles et pour les peuples autochtones.
Dès qu'il a pu le faire, il a toujours préféré suivre sa propre voie, en tant que citoyen responsable et progressiste, ce qui ne l'empêchait pas d'être romantique et plein d'humour.
Amoureux du cinéma indépendant, il a voulu sortir du carcan formaté du "système hollywoodien". Lorsque s'est présenté l'opportunité, il a encouragé en Utah un festival de cinéma américain débutant en 1978 sous le nom d'"Utah US Film Festival", dont il a repris et poursuivi l'activité en 1980 en le renommant "Sundance". Son but était d'y permettre toutes les sortes de cinéma, de soutenir les nouveaux talents pour des réalisations personnelles montrant plus de liberté, plus d'audace, en dehors des grands studios. Les Quentin Tarentino, Damien Chazelle, Chloé Zao ou Ryan Coogler y ont connu leur premier succès.
Grâce au festival "Sundance", aujourd'hui, le cinéma indépendant américain rivalise sans rougir avec les blockbusters holluwodiens.
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Robert Redford dans « L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux”, qu’il réalise en plus d’y tenir le rôle principal. Wildwood-Touchstone |
"L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux", "Out of Afrika", "Et au milieu coule une rivière" composent le trio de tête des films avec lui que j'ai le plus regardés, mais il y en a beaucoup d'autres à citer comme "l'Arnaque", "Les hommes du président", "Jérémiah Johnson", "Gatsby le Magnifique", "Butch Cassidy et le kid", etc...
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