9 août 2019

170-34 - Oiseaux en queue de pie, pour Nicole

Pour les 170 ans du premier timbre-poste français, j'ai choisi pour Nicole des manchots, ces étranges oiseaux si attachants avec leur démarche maladroite, mais tellement  à leur aise et si vifs dans les eaux de l'hémisphère sud.
Composition avec photos d'une céramique raku créée par Johanna Hair (exposition à la Galerie du Don du Fel)
et d'une autre céramique raku dont je n'ai pas retrouvé l'auteur. 
Je t'en souhaite une bonne réception Nicole, ainsi qu'un bel été.

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LES MANCHOTS MENACES PAR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

D’après le rapport, Antarctic Penguins and Climate Change, les quatre populations de manchots qui vivent sur le continent antarctique subissent de plus en plus de pressions. La péninsule antarctique se réchauffe cinq fois plus vite que le reste du monde. Ses eaux sont déjà plus chaudes sur une profondeur de 3000 mètres. Dans l’Ouest de la région, la banquise a vu sa surface réduite de 40% par rapport à 1981.
Toutes ces conditions concourent à une diminution du krill, la principale source de nourriture pour les manchots à jugulaire. Cette espèce a vu ses effectifs diminuer de 30 à 66% dans certaines colonies, et le manque de nourriture rend la survie des jeunes difficiles. Les manchots papous sont dans la même situation, ils dépendent en effet de plus en plus du krill, car leurs sources habituelles de nourriture sont victimes de la surpêche. 
Le Manchot empereur, le plus grand et le plus majestueux des manchots au monde, a vu quelques-unes de ses colonies diminuer de moitié durant ces 50 dernières années. Les températures plus élevées en hiver et les vents plus violents rendent la banquise sur laquelle les manchots élèvent leurs petits de plus en plus fragile. Depuis plusieurs années, la glace commence à se briser trop tôt et beaucoup d’œufs et de petits sont emportés avant d’être capables de survivre seuls.
 Mais de toutes ces espèces d’oiseaux marins si atypiques, c’est le manchot Adélie qui est le plus menacé. Sur la côte, au Nord-Ouest de la péninsule antarctique, où les conséquences du réchauffement climatique sont les plus significatives, les populations de manchots Adélie ont diminué de 65 % au cours des 25 dernières années. Non seulement, la nourriture se fait plus rare, mais en plus les papous, cousins des manchots Adélie et mieux adaptés à la chaleur, ont envahi la région. Pour le WWF cette espèce risque de disparaître au profit du manchot papou.
Publié le 2 mai 2017 par Jean-Louis Schmitt - Alex Belvoit/Univers Nature

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