Pour fêter les 170 ans du premier timbre-poste français, j'ai choisi pour Christian, tout nouveau correspondant, cette scène entre une maman et son petit qui va devenir de plus en plus rare, avec le sort qui est désormais celui de l'ours polaire. |
Céramique raku créée par le sculpteur Romuald Daniel , visible sur le Site de la Galerie du Temps des Arts
de Praz sur Arly ou sur son propre Site
Je t'en souhaite bonne réception, Christian, ainsi qu'un bel été!
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LE
RECHAUFFEMENT GLOBAL POUSSE L’OURS BLANC VERS L’HOMME
L’état d’urgence a été décrété samedi dans
l’archipel de Novaïa Zemlia, où 2500 personnes sont cernées par une horde
d’ours blancs affamés. Le changement climatique complique la coexistence des
hommes et des bêtes sauvages dans l’Arctique.Des ours blancs pénètrent dans les maisons,
entourent par dizaines les immeubles, coursent les habitants, fouillent les poubelles
à la recherche de nourriture. C’est ce que montrent des photographies et des
vidéos venant de l’île de Novaïa Zemlia, dans l’océan Arctique, publiés ces
derniers jours sur les réseaux sociaux russes. Face à cette situation inédite,
le gouvernement de la région d’Arkhanguelsk a déclaré l’état d’urgence samedi.
«J’habite à Novaïa Zemlia depuis 1983 et je n’ai jamais vu une telle
concentration d’ours blancs», témoigne le responsable de la municipalité de
Belouchia Gouba, Jigancha Moussine.
52 spécimens de cette espèce carnivore ont été
dénombrés aux abords de la localité. Le maire note aussi qu’au moins cinq ours
blancs errent en permanence sur la base militaire voisine, où se trouve
l’aéroport, unique voie de ravitaillement de l’île. Au moins 2500 personnes (le
nombre de militaires est classé secret-défense) résident dans la municipalité
de Belouchia Gouba, centre administratif de l’archipel. Considéré comme une
zone militaire, le territoire de Novaïa Zemlya a été le théâtre de plus de 130
tests nucléaires aériens et sous-terrains durant l’époque soviétique.
Réduction rapide de la banquise : En plus des
radiations et du climat hostile, les habitants doivent désormais faire face à
un nouveau danger. «Les ours blancs pourchassent les gens et pénètrent même
dans les maisons», alerte Jigancha Moussine. Mauvaise surprise: les outils de
dissuasion ne fonctionnent plus. Dans un communiqué, l’administration locale
signale que «les animaux ne réagissent plus ni aux dispositifs lumineux et
sonores [destinés à les effrayer] ni aux manœuvres des véhicules de patrouille
et des chiens, qui avaient jusqu’ici démontré leur efficacité.» Les habitants
sont invités à rester cloîtrés chez eux et à ne se déplacer qu’en véhicule
jusqu’à nouvel ordre. Pour plus de sécurité autour des jardins d’enfants, des
barrières supplémentaires ont été disposées autour des aires de promenade.
L’agence officielle TASS cite l’expert de la faune
arctique Ilia Mordvintsev, qui avance l’hypothèse d’une migration saisonnière
des ours blancs à travers une zone habitée comportant des décharges. Mais il
confirme que jamais une telle quantité d’ours blancs n’avait été observée dans
cette zone. Selon WWF, la raison principale est le réchauffement global. Il
entraîne la réduction rapide de la banquise, sur laquelle vivent et chassent
les ours blancs. L’ONG pointe également le comportement des hommes, plus
précisément la négligence du traitement des déchets. Le coordinateur du projet
diversité biologique chez WWF, Mikhaïl Stichov, déplore aussi que le Ministère
de la défense russe ait cessé depuis plusieurs années d’autoriser la venue sur
place des scientifiques. Une restriction peut-être liée à la décision de
Vladimir Poutine de remilitariser la zone arctique.
Déplacement coûteux : dans leur malheur, les
ours blancs sont au moins épargnés d’une liquidation radicale par les
militaires. L’espèce figure dans le livre rouge, c’est-à-dire qu’elle est
classée en voie d’extinction (interdiction formelle de tirer sur les animaux).
Pour remédier au problème, les autorités russes ont décidé dimanche de dépêcher
un groupe de spécialistes de la faune arctique sur place. Ils devront éloigner
les animaux de la localité en les endormant, puis en les transportant. Mais «si
l’ensemble des mesures d’effarement ne parvient pas à stopper les situations de
conflit, l’abattage des animaux pourrait devenir le seul moyen d’assurer la
sécurité des habitants», prévient l’administration locale.
Or, déplacer les animaux est une opération
coûteuse et complexe, selon le WWF, car il faut les emmener à grande distance.
«Trente kilomètres, c’est insuffisant: ils reviendront vite là où se trouve la
nourriture. Ce qu’il faut, c’est deux à trois heures de vol, à l’autre bout de
l’île. Déplacer 50 ours n’est pas possible, mais on peut essayer avec le groupe
des plus téméraires», explique Mikhaïl Stichov.
Malgré sa réputation de prédateur redoutable,
l’ours blanc n’a tué que 20 personnes entre 1870 et 2014, dans toute
la zone arctique pour un total de 73 incidents. Vingt pour cent des attaques
ont eu lieu entre 2010 et 2014, mais pour l’instant les scientifiques
se gardent d’affirmer que la tendance est à la hausse.
Extrait d'un article du Temps.
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Blog d'art-postal, essentiellement textile , créé pour satisfaire toutes mes envies de couture, broderie, embellissement, collages et autres fantaisies... en les appliquant aux univers riches et variés induits par les timbres postaux. Il peut m'arriver d'y noter mes coups de coeur pour des expositions ou des artistes, sources d'inspiration ou d'émotions. BIENVENUE!
9 août 2019
170-37 - Câlins sur la banquise, pour Christian
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