Comme Diane habite le sud de la France, qu'elle connaît bien la ville de Toulouse et qu'elle est très sensible aux dégâts terribles et à la souffrance des gens que produisent les conflits sur cette terre, je lui dédie Il y avait une ville, une chanson de Claude Nougaro, particulièrement saisissante.
Lorsqu'il la chantait, on devrait dire plutôt qu'il la jouait tant il était pénétré de la situation, on était au cinéma : cette chanson-là, outre son sujet particulièrement dramatique a été conçu comme un court-métrage, on ressent l'interrogation puis la peur des gens, on y voit l'orage et on y sent la poussière. C'est d'un réalisme époustouflant... même si ce n'était peut être qu'un cauchemar?
Que se passe-t-il ?
J'y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rien
Je m'souviens que j'marchais
Que j'marchais dans une rue
Au milieu d?la cohue
Sous un joyeux soleil de mai
C'était plein de couleurs
De mouvements et de bruits
Une fille m'a souri
Et je m'souviens que j'la suivais'
Je la suivais
Sous le joyeux soleil de Mai
Chemin faisant j'imaginais
Un mot gentil pour l'aborder
Et puis voici
Que dans le ciel bleu de midi
De plus en plus fort j'entendis
Comme arrivant de l'infini
Ce drôle de bruit
Ce drôle de bruit
Je m'souviens que les gens
S'arrêtèrent de marcher
Et d'un air étonné
Tout le monde a levé le nez
Vers le ciel angélique
Couleur de paradis
Comme accordée sur l'infini?
C'était étrange?
Qu's'est-il-passé ?
J'y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rien
Y a plus rien qu'un désert
De gravats de poussière
Qu'un silence à hurler
À la place ou il y avait
Une ville qui battait
Comme un coeur prodigieux
Une fille dont les yeux
Etaient pleins du soleil de mai
Mon Dieu, mon Dieu
Faites que ce soit
Un mauvais rêve
Réveillez-moi
Réveillez-moi
Réveillez-moi
Paroles de Il y avait une ville © Les Editions Du Chiffre Neuf, Music Sales Corporation
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