Le rouge et le noir sont les couleurs qui m'ont guidées tout au long de la réalisation de cette série, à cause de cette chanson.
L'alternance stricte des rimes se terminant en "oir" et en "ouge" sont au rythme de l'enseigne clignotante rouge au néon qui éclaire l'intérieur d'une chambre qui redevient sombre dès qu'elle s'éteint. Cela installe une atmosphère tout à fait particulière, une sorte d'urgence dans les échanges entre les protagonistes.
Cette chanson est destinée à Isabelle, ma correspondante fondue de réalisations au crochet, qu'elle travaille dans de multiples couleurs.
Je te souhaite une belle réception de ce mail-art : passes un joyeux Noël et de belles fêtes de fin d'année.
1994-Paris-Olympia -Toujours rendre hommage aux musiciens pointus qui ont, toujours, accompagnés Nougaro sur scène, énorme respect !!! : Batterie : Loïc Pointieux / Basse : Laurent Vernerey ; Guitare : Jean-Marie Ecay / Clavier : Arnaud Dunoyer de Segonzac / Piano : Maurice Vander / Chant : L'homme aux semelles de swing
Vidéo publiée sur la chaine Youtube de Oliounidizlove
LE ROUGE ET LE NOIR
L'enseigne au néon
À l'entrée du bouge
Éclaire la chambre noire
D'une lueur rouge
Quand descend le soir
Et dans cette chambre rouge
Y a un grand type noir
Avec une fille rouge
En robe de soie noire
L'enseigne au néon
À l'entrée du bouge
Éclaire la chambre noire
D'une lueur rouge
Couleur d'abattoir
Et dans cette chambre rouge
Y a le grand type noir
Qui boit du gin rouge
Comme un entonnoir
Tandis qu'la fille rouge
Se remet du rouge noir
L'enseigne au néon
À l'entrée du bouge
Éclaire le type noir
Qui s'met à rire rouge
Et se ressert à boire
Tandis que la fille bouge
Ses hanches de soie noire
Au rythme d'un blues
Qui sort du bouge noir
L'enseigne au néon
À l'entrée du bouge
Bat comme un cœur noir
Le type se fait tendre rouge
La fille dit "non, noir"
Qu'est-ce qui te prend, rouge?
Lui demande le noir
Qui voit soudain rouge
C'est parce que je suis noir?
Non, dit la fille rouge
C'est parce que t'es noir
Source : Musixmatch
Paroliers : Claude Nougaro / Michel Legrand
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire