Pour mon amie Annie qui habite la proche banlieue de Toulouse et qui apprécie le chanteur disparu, il ne pouvait être question d'autre chanson que celle-ci.
Ô mon païs, oh Toulouse résonne encore dans nos oreilles lorsque Claude la chantait de sa voix forte et chaude. Cette ville était pour lui son port d'attache, il était obligé d'y revenir régulièrement même s'il n'y avait pas que de très bons souvenirs, surtout dans son enfance. Pourtant, cette ville le tenait par les tripes : quand il était à New-York, il se voulait Nougaronne!
Pour les Toulousains cette chanson est un hymne et Toulouse lui rend hommage régulièrement.
Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L'eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon paîs, ô Toulouse, ô Toulouse
Je reprends l'avenue vers l'école
Mon cartable est bourré de coups de poings
Ici, même les mémés aiment la castagne
Ô mon paîs, ô Toulouse
Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu'on se traite
Il y a de l'orage dans l'air et pourtant
Une fleur de corail que le soleil arrose
C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir
C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?
Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J'entends encore l'écho de la voix de papa
C'était en ce temps là mon seul chanteur de blues
Aujourd'hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l'un me ramène sur cette ville
Pourrais-je encore y revoir ma pincée de tuiles
Ô mon paîs, ô Toulouse, ôhooo ToulouseSource : LyricFind
Paroles de Toulouse © Les Editions Du Chiffre Neuf, Sony/ATV Music Publishing LLC
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