18 novembre 2021

12e JMFTA - La Suisse qu'on savoure, pour Emmanuelle

La Suisse est un pays très réputé pour ses fromages, le roi Gruyère en tête, et aussi par sa viande des grisons, d'où le très libre faux-timbre d'artiste suisse pour honorer sa gastronomie, vue par une française.

« Vachers descendant le fromage de montagne dans le canton de Schwyz »
de Jean-Baptiste Zwinger (1787) d’après Michael Föhn (1789 – 1853).
Lithographie de Gottfried Engelmann (1788 - 1839) extrait de "Jeux et Usages" vers 1830.
Dans la toute jeune Confédération, le fromage constituait non seulement l’alimentation de base, mais également un moyen de paiement aussi répandu que l’argent. Il était ainsi d’usage de rétribuer les artisans et les tâcherons, et même de s’acquitter des redevances paroissiales, avec du fromage et de l’argent. Le fromage était un moyen de paiement également apprécié en dehors de la Confédération. C’est ainsi que les armaillis transportaient leurs meules de fromage en Italie, via les cols alpins, pour les échanger contre des épices, du vin, des châtaignes et du riz. Aux XVe et XVIe siècles, étant soumis à l’obligation de se rendre eux-mêmes sur les marchés, vu que le troc ou le commerce intermédiaire n’étaient pas bien vus par l’autorité, les armaillis descendaient dans la vallée pour y vendre leurs fromages excédentaires. Or, le commerce du fromage se développant de plus en plus, il n’était bientôt plus possible d’interdire le commerce intermédiaire. Le marchand de fromages, trait d’union entre l’armailli et l’acheteur, devenait indispensable. Il possédait ce qui manquait à l’armailli: un local d’entreposage, du capital, ainsi que la maîtrise des techniques de vente et un réseau de clients. Jusqu’au XVIIIe siècle, le marchand de fromages apportait, en échange des meules négociées, de la toile de lin, de la futaine, du café et du tabac dans les chalets d’alpage et les fermes.
source : les fromages de Suisse
Une des premières mentions de fromage à pâte dure. L'image montre l’intérieur d’une fromagerie avec un fromager
et un vase à beurre. Extrait de la "Stumpf-Chronik", gravure sur bois, 1548 (livre 4, p. 291 ;
cette feuille provient de la 2e édition de 1586).
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La viande des grisons : origine et conseils de conservation
Connue et appréciée pour son goût parfumé, la viande des grisons est l’une des rares charcuteries recommandées par les nutritionnistes. Mais d’où peut bien venir son nom ? S’agit-il d’une race de vache ? De porc ? Où est-elle fabriquée ? Nous levons le voile sur cette charcuterie à la fois tendre, faible en matière grasse, mais si savoureuse.

Sachez que la viande des grisons est fabriquée à base de viande de bœuf, et plus particulièrement d’un morceau tendre de la cuisse de bœuf (le tende de tranche). Cette charcuterie tire donc tout simplement son nom de la région du Canton de Grisons en Suisse. Fabriquée à partir de viande séchée, elle est traditionnellement assaisonnée de sel, de poivre, d’épices et d’herbes des Alpes. Particulièrement réputée pour sa tendreté, elle permet de couper facilement des tranches fines et s’accompagne parfaitement des repas de nos montagnes.
Source : le refuge de Marie Louise Suisse
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Emmanuelle, je te souhaite bonne réception de ce mail-art faisant honneur aux bons produits de ton pays.

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