20 janvier 2024

Vestige de la civilisation précolombienne, pour Eric

Je sais combien la civilisation précolombienne, ainsi que tout ce qui concerne le Mexique et la Colombie attirent beaucoup Eric. 

Alors, à l'occasion de son anniversaire,  j'ai orienté mes recherches dans cette direction pour trouver de quoi lui faire un mail-art un peu différent et finalement je suis tombée sur un "filon" magnifique qui comporte de très nombreux motifs précolombiens, s'inspirant des cultures Tolima, Calima, Quimbaya, réalisé par Georges Arnulf (voir ci-après). 

Il y avait tant de modèles que j'ai eu l'embarras du choix, mais après étude approfondie, cela n'allait pas forcément de soi pour rendre tous les détails avec du tissu et de la broderie. Si j'avais déjà su maîtriser la technique de la linogravure, il me semble que cela aurait été mieux adapté pour reproduire finement la plupart des dessins.

J'espère que la représentation de ce motif d'origine précolombienne te parviendra en bon état (j'ai utilisé pour le fond une soie symbolisant la couleur de l'or) et je te souhaite, cher Eric, un très heureux anniversaire!

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Georges Arnulf (1921-1996) : un artiste fasciné par l'art précolombien

Après sept années passées au Liban comme conseiller artistique et technique de l’Imprimerie catholique de Beyrouth, l’artiste et graveur monégasque Georges Arnulf (1921-1996) vécut en Colombie de 1957 à 1966. Il y est conseiller artistique attaché au service des publications du ministère de la Culture avant de devenir directeur artistique des éditions de la compagnie Seguros Colombia et de la banque Banco de construccion y desarrollo à Bogotà. Il produit des vitraux pour l’église San Francisco de Bogota et des fresques pour des hôtels.

Il profite de son séjour pour parcourir le pays et notamment ses zones archéologiques, où il effectue des croquis de sculptures et de fresques. Cette imprégnation culturelle nourrit plusieurs séries de portfolios de sérigraphies qu’il édite chez lui, d’abord à Bogota entre 1964 et 1966, puis qu’il réimprime à Paris puis au Thillay, entre 1967 et 1976, après son retour en France. Ses dessins, mis en couleurs et sérigraphiés sur papier spécialement fabriqué et teinté pour lui dans un format intermédiaire entre le A1 et le A2 — comme s’il avait rogné des feuilles double pot ou coquille — présentent des pièces frontalement, sur fond de papier, sans décor ni mise en scène particulière, outre cette frontalité qui invite à la confrontation avec ces œuvres de la Colombie précolombienne.

Source : tiré d'un article publié par Olivier Jacquot le 19/06/2022 et mis à jour le 18/10/2021 sur le blog Amoxcalli (carnet de veille portant sur les codex américains d'Amérique du Nord et de Méso-Amérique).

Si vous n'avez pas le temps d'aller lire l'article magnifique évoqué ci-dessus, voici quelques exemples parmi les nombreuses oeuvres réalisées par cet artiste :

1 commentaire:

Éric Babaud a dit…

Merci beaucoup Ginette ! Ton courrier est bien arrivé. Tu m'as encore gâté, il est superbe ! Je le publie bientôt sur mon blog.