Lorsque j'ai laissé un commentaire sur Instagram sous le post où Vincent publiait une copie de cet envoi j'ignorai tout-à-fait qu'il m'était destiné ; je dois dire qu'il m'arrive souvent que dans les jours qui suivent, je retrouve l'original dans ma boite aux lettres, preuve que Vincent commence à bien me cerner et à savoir comment et par quoi me toucher.
Là encore, avec Brassens, il a fait mouche : effectivement, j'ai passé plus de 4 mois juste après le décès de ma maman, à écouter toutes les chansons de Brassens entre juin et octobre 2021 car je m'étais promis de lui consacrer une série, dans la mesure où cette année-là marquait à la fois les 100 ans de sa naissance mais aussi les 40 ans de sa disparition. Et je l'ai redécouvert et apprécié toute la modernité de ses textes, dont je n'avais pas forcément conscience avant.
C'est un personnage qui n'a jamais eu la grosse tête, qui est resté lui-même malgré son succès, fidèle à ce qu'il a toujours été. Suivant son bonhomme de chemin, entouré de ses amis et de ses chats, Georges n'a jamais sacrifié à la mode. Et c'est cette attitude-là que j'admire chez lui, en plus de ses chansons et de ses poèmes -qui m'ont bien aidé cette année-là à contenir mon chagrin-.
Revoir les nasses et les filets sécher dans ce quartier des pécheurs de Sète ramène aussi ma pensée vers une autre artiste que j'admire : Agnès Varda y réalisa son tout premier film (qui fut aussi le premier film de la Nouvelle Vague) en 1955 précisément à cet endroit,sous ce nom de "La Pointe Courte".
Merci Vincent pour ces beaux souvenirs que tu viens réveiller, même si pour moi ces deux artistes là ne sont jamais vraiment partis car toujours présents en mon coeur. Passes une belle fin d'été.
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