Et voici le deuxième mail-art d'Ouiza reçu ce jour.
C'est une ode à la couleur bleue et à la poésie, celle de Rimbaud mais aussi celle de tous les poètes, particulièrement aux poètes palestiniens. Ecoutons leurs mots.
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Si au jardin des mots lire c'est cueillir, alors écrire c'est semer |
S’il est écrit que je dois mourirIl vous appartiendra alors de vivrePour raconter mon histoire
Alors que ma mort apporte l’espoirQue ma mort devienne une histoireS’il est écrit que je dois mourir
Poèmes de Gaza .Sélection, traduction et préface de Nada Yafi.Postface de Karim Kattan.S’il est écrit que je dois mourir Il vous appartiendra alors de vivre Pour raconter mon histoire S’il est écrit que je dois mourir Alors que ma mort apporte l’espoir Que ma mort devienne une histoire. Bouleversants de courage et d’humanité, les cinquante textes qui composent ce recueil témoignent de la force de la poésie, forme privilégiée de la culture arabe, et confirment que la vie finit toujours par l’emporter sur la mort : « Car nous aimons la vie, disait Mahmoud Darwich, poète emblématique de la Palestine, pour peu que nous en ayons les moyens. » Édition bilingue arabe-français. Nada Yafi, ancienne diplomate et interprète en arabe, a publié Plaidoyer pour la langue arabe (Libertalia, 2023). Karim Kattan, écrivain palestinien né à Jérusalem, a notamment publié L’Eden à l’aube (Élyzad, 2024).
La collection « Araborama », créée par l’Institut du monde arabe et les éditions du Seuil, rassemble journalistes, intellectuels, écrivains, artistes et illustrateurs pour explorer les réalités présentes, la pluralité et l’histoire du « monde arabe »« À l’heure où la Palestine semble abandonnée de tous, à commencer par les États arabes, nous avons choisi d’y retourner, comme une évidence. Pour raconter son peuple dispersé par l’histoire et les frontières. Nous avons voulu arpenter son territoire, divisé entre Gaza et la Cisjordanie avec Jérusalem pour centre introuvable, annexé par la colonisation israélienne et grignoté par le Mur de séparation.Devenue le symbole de la colonisation dans un monde en train de se décoloniser dans la deuxième moitié du XXe siècle, la Palestine ne s’appartient pas. Elle est une cause, une source d’inspiration pour le monde entier. Le keffieh est le drapeau des révoltés. Palestinien n’est plus seulement une nationalité sans pays, c’est une condition et le refus de s’y plier, c’est une résistance obstinée de chaque instant et de chaque geste.C’est du monde tel qu’il va mal dont la Palestine nous parle. La Palestine vit déjà à l’heure d’un monde aliéné, surveillé, encagé, ensauvagé, néolibéralisé. Les Palestiniens savent ce que c’est d’être un exilé sur sa propre terre. Apprenons d’eux ! »Extrait de l’introduction de Christophe Ayad
Ces ouvrages pourront me permettre de mieux comprendre ce qui fait la force de ce peuple si profondément attaché à ses rachines et l'ampleur de son immense culture que trop souvent nous méconnaissons.
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