21 septembre 2023

PP07 - Patrimoine des Aborigènes d'Australie : didgeridoo et peintures ethniques, de Nicole

Mon appel à mail-art sur les peuples premiers n'a jamais eu trop d'échos, alors vous imaginez ma joie lors de  la réception de cette enveloppe magnifique que m'a concoctée Nicole.

Nicole fait partie des rares correspondants qui se sont investis dans ce thème que j'ai lancé en 2021 ; cela ne m'étonne pas vraiment car je sais combien il la touche, voilà encore un point commun entre nous. 

Que ce soit dans les Terres australes, au fin fond de l'Afrique ou en Papouasie, etc...,il existe tant de pure beauté dans les oeuvres créées par ces peuplades primitives, qu'il est fort dommage de ne pas les mettre en lumière, alors qu'elles ont déjà eu tant de mal à perdurer pour parvenir jusqu'à nous. Leur culture a été niée souvent,  parfois détruite par les colons qui, par leur suprématie sur les territoires conquis, ont voulu rabaisser les autochtones et  les couper de leurs racines (cf. article ci-dessous)

Je suis pour ma part absolument admirative de toutes les peintures des aborigènes et de leur culture sur laquelle j'avais déjà rédigé un long article et vous en trouverez un autre, ci-dessous. 

Merci pour la recherche et l'harmonie entre l'émeu peint sur l'enveloppe et le timbre australien correspondant, sans oublier l'empreinte d'un pied de héron pour le deuxième timbre. 
Merci infiniment Nicole pour cette si belle enveloppe, où tu as eu autant de patience que ces belles artistes qui apposent des milliers de points de peinture sur leur toile,  merci pour le beau cadeau. 
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Peinture aborigène : découverte d’un art unique entre mythes et couleurs
© Galerie Gondwana
«Quel que soit le type de peinture fait dans ce pays, elle appartient toujours au peuple, à tout le monde. C’est un culte, un travail, une culture. C’est un rêve. Il y a deux manières de peindre, et les deux sont importantes parce que c’est la culture.» Artiste aborigène Wenten Rubuntja pour The Weekend Australian Magazine (avril 2002). Découvrons ensemble l’art de cette peinture aborigène…

L’art des aborigènes d’Australie : l’art des aborigènes d’Australie est qualifié d’art premier, à savoir un art produit par les cultures non occidentales. On parle aussi d’art traditionnel ou encore d’art ethnographique mais ces termes peuvent parfois être perçus comme péjoratifs.

Il revêt plusieurs formes : la peinture aborigène, mais aussi la sculpture, la gravure, la danse et la musique avec le chant et le fameux didjeridoo. Il englobe aussi bien les œuvres millénaires que celles d’artistes contemporains d’aujourd’hui.

Le temps du rêve : aussi appelé « Dreamtime », il désigne la mythologie des aborigènes et les êtres qui la composent. Le Temps du Rêve correspond à ce que l’on appelle la Création. C’est donc autour de lui que gravite la vie religieuse de ce peuple.

C’est aussi une sorte de monde sacré parallèle avec lequel ils peuvent entrer en contact lors de cérémonies particulières, lorsqu’ils se trouvent des lieux sacrés ou encore lorsqu’ils chantent, qu’ils dansent ou qu’ils peignent. Pour eux, l’art est avant tout spirituel et permet d’activer, d’utiliser l’énergie créatrice et de la faire circuler.

Dans la peinture aborigène, les figures et dessins sont presque toujours liés au Temps du Rêve. Ses mythes et personnages sont une inépuisable source d’inspiration pour les artistes aborigènes.

La peinture aborigène : Certaines peintures rupestres aborigènes remontent à plus de 40 000 ans avant notre ère et seraient donc plus vieilles que certaines représentations trouvées en Europe, comme Lascaux par exemple. Il s’agit donc de l’art le plus ancien connu à ce jour.

Aboriginal rock paintings
Au départ, la peinture aborigène se faisait sur la roche (peintures rupestres), mais aussi sur des supports plus éphémères tels que le sable, les écorces d’arbres, la peau, etc. Les peintures au sol étaient réalisées pendant les rituels et pouvaient parfois s’étendre sur des kilomètres et des kilomètres.

Bien que de nombreuses œuvres aient été abîmées par le temps, par les colons de l’époque ou encore par les touristes aujourd’hui, on trouve encore de nombreuses peintures aborigènes sur le continent, notamment dans le nord de l’Australie (nord du Western Australia, Territoires du Nord, Kakadu) mais aussi dans le centre, à Uluru (Ayers Rock). Elles sont situées dans des grottes et autres lieux considérés comme sacrés par les aborigènes.

On trouve deux types de peinture aborigène selon les régions : un art naturaliste représentant des silhouettes et des peintures figuratives (nord du pays, Terre d’Arnhem, Queensland), et un art plus schématique dans le centre et le sud du pays, avec beaucoup de motifs géométriques.

Évolution de la peinture aborigène

La tradition picturale : à l’époque, les peuples aborigènes ne possédaient pas encore l’écriture. La peinture, avec les chants notamment, était un moyen de transmettre un héritage ancestral, de perpétuer les traditions et de passer une mémoire collective. Certaines peintures servaient, quant à elles, aux rites d’initiation. Cet art n’est donc pas figé et peut évoluer au fil du temps puisque l’histoire elle-même évolue. Par exemple, il n’est pas rare de trouver des peintures rupestres superposées les unes sur les autres.

La peinture a toujours fait partie intégrante de la vie de ce peuple. Les styles et techniques diffèrent d’une tribu à l’autre. Chaque représentation a sa propre symbolique et raconte quelque chose de précis.

Pour les aborigènes, la peinture est avant tout un art collectif, chaque œuvre appartient donc à la communauté et pas uniquement au peintre. C’est pour cette raison que de nombreuses toiles ne sont pas signées par l’artiste.

La peinture aborigène fut aussi utilisé à différentes fins (politique, initiatique, sociale, etc.). Il fit notamment office de manifeste politique ayant pour but la reconnaissance des aborigènes et de leurs terres.

Du sol à la toile : naissance d’un véritable mouvement artistique :

Spinifex Art Project by Aboriginal Signature
Le mouvement artistique de la peinture aborigène à proprement parler est né en 1971, dans la communauté aborigène de Papunya (centre de l’Australie). Geoffrey Bardon, un professeur anglais, proposa alors aux élèves de l’école de reproduire des motifs du Temps du Rêve sur les murs, puis sur des panneaux, et enfin sur des toiles. Le succès de ces représentations fut tel que les aborigènes décidèrent de se réunir en coopératives dans le but de vendre leurs peintures. Ces premières œuvres contemporaines permirent à l’art aborigène de faire son entrée sur la scène internationale.

Cette même époque contemporaine a d’ailleurs apporté une certaine individualité aux artistes qui ont commencé à peindre pour eux et selon leur propre style, plus seulement pour la communauté. Ils se sont alors mis à représenter de nouveaux paysages et à utiliser d’autres couleurs.

Le pointillisme : cette technique consiste à effectuer une série de points particulièrement serrés qui se suivent mais ne se mélangent pas. Elle est particulièrement utilisée par les peintres aborigènes. On la retrouve sur certaines peintures rupestres, mais aussi sur les peintures sur le sol réalisées lors de rassemblements rituels.

Le pointillisme propre aux peintures sur toile serait également apparu à Papunya. En comprenant que leurs peintures relatant des récits sacrés seraient montrées à des « non-initiés », certains aborigènes auraient choisi d’utiliser cette technique pour flouter les motifs initiaux. Une façon pour eux de conserver le caractère secret et sacré de leur œuvre, en ne montrant que la partie profane.

Les points ont aussi une portée esthétique dans la peinture aborigène, puisqu’ils permettent de densifier certains motifs, de remplir une toile en remplaçant les espaces vides et de la sublimer.

La symbolique : la peinture aborigène représente soit des personnages du Temps du Rêve, soit des sortes de cartes stylisées de la Terre vue du ciel. Comme précisé plus haut, la signification de l’œuvre dépend du peintre, de la tribu ou encore de l’histoire racontée. De nombreux signes ne sont lisibles que pour les initiés et les peintures recèlent de secrets.

On retrouve tout de même des signes similaires sur différents types de peintures, notamment lorsqu’il s’agit d’animaux, d’éléments ou de personnages.

Quelques grands artistes aborigènes  :parmi les plus connus, on peut notamment citer Emily Kame Kngwarreye, Clifford Possum Tjapaltjarri, Rover Thomas et Jack Kala Kala qui ont pu exposer leurs œuvres dans les plus grandes villes du monde.

Source : https://www.australia-australie.com/articles/la-peinture-aborigene-entre-mythes-et-couleurs/

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Histoire : Les Aborigènes dans l'enfer de la colonisation

En 1770, quand les britanniques posent le pied en Australie, les Aborigènes sont ses seuls occupants. Débute alors pour eux un calvaire de deux siècles dont leur peuple va ressortir meurtri et quasiment anéanti.
Pas de troupeaux, pas de champs labourés, pas de fermes. Quand James Cook débarque à Botany Bay, en Australie, en 1770, il applique ses propres critères pour déterminer que cette terre n’appartient à personne (Terra nullius). Dans son journal, l’explorateur britannique décrit les Aborigènes – qui sont entre 300 000 et 1 million sur cet immense territoire (quatorze fois la France !) – comme une « nation errante, sans agriculture ni industrie ». Il estime donc qu’il peut légitimement prendre possession de cette terre au nom de la couronne britannique, pour laquelle il effectue une mission cartographique.

Ce que Cook n’a pas voulu voir, c’est que les Aborigènes possèdent une connaissance très avancée de la nature et ont des techniques de gestion des ressources bien différentes de celles des Européens. Ils protègent les jeunes pousses et les bébés animaux, prélèvent uniquement les quantités de nourriture qu’ils peuvent consommer. Au-delà, le lien à la terre est constitutif de leur identité : chaque lieu est sacré et porte la trace des ancêtres qui y ont vécu.

L’expansion des colons déclenchent des conflits

Dix-huit ans après la visite de Cook, un tout autre genre de flotte débarque. Onze bateaux britanniques atteignent Sydney Cove, au nord de Botany Bay, avec à leur bord 1 300 hommes, femmes et enfants, dont la moitié sont des bagnards. Ce sont des voleurs, des prostituées, des faussaires. L’Angleterre veut les éloigner de ses grandes villes. Les Aborigènes sont étonnés par ces êtres à la peau blanche. Ils ont observé qu’une fois morts, la peau des leurs blanchit. Ces nouveaux venus seraient-ils des fantômes ? Leurs ancêtres venus leur rendre visite ?

Pour les colons, les premiers temps sont durs. La famine règne. La plupart des moutons apportés par bateau meurent à cause de plantes qu’ils ne digèrent pas. En avril 1789, dans les criques proches de la colonie, on retrouve des corps d’Aborigènes couverts de pustules. En deux mois, des centaines meurent de la variole. Les Anglais ne sont pas touchés. Ont-ils développé des défenses naturelles pendant les épidémies répandues longtemps auparavant en Europe ? Ont-ils importé le virus avec eux ?

Rapidement, les volontés d’expansion des colons déclenchent des conflits. Ils chassent les Aborigènes de leurs terres, brûlent des forêts pour cultiver du maïs ou faire paître leurs bêtes. Pour les autochtones, cette façon de remettre en question leur possession de leur terre est incompréhensible : elle fait partie d’eux-mêmes, chacun est dépositaire de la mémoire d’un lieu particulier. « Les conflits sont causés par la rivalité pour occuper des lieux d’une importance particulière », explique l’anthropologue Marcia Langton, porte-parole des Aborigènes auprès des Nations unies, dans son livre First Australians (2008, traduit en français en 2012 sous le titre Aborigènes et peuples insulaires).

Un homme incarne la résistance face aux colons. Pemulwuy, du clan des Bediagal, est respecté par les siens et il n’entend pas céder son territoire aux Britanniques. Il brûle des fermes et des récoltes. Blessé à plusieurs reprises puis arrêté, il réussit à s’échapper de l’hôpital avec du plomb dans la tête et une jambe en fer, ce qui augmente son prestige. Le nouveau gouverneur britannique, Philip Gidley King, met sa tête à prix. En 1802, Pemulwuy est abattu par Henry Hacking, un marin aventureux et alcoolique. Sa tête tranchée est envoyée en Angleterre. Pemulwuy et ses partisans « équipés de lances et de gourdins, et dépassés en nombre par des hommes armés de mousquets, sont parvenus à retarder l’expansion du plus puissant empire du monde », écrit Marcia Langton.

Le darwinisme en toile de fond

Toujours dans les années 1800, le gouverneur ordonne de tirer sur les Aborigènes qui s’approchent des habitations des colons. « La plupart des Blancs étaient convaincus que les hommes qu’on assassinait appartenaient à une race inférieure, condamnée tôt ou tard à disparaître, explique l’écrivain suédois Sven Lindqvist, auteur de Terra Nullius. Ils se référaient en cela à la plus haute autorité de l’époque en matière de biologie : Charles Darwin. Dans le cadre de la théorie de l’évolution, l’extermination des peuples indigènes n’était plus considérée comme un crime mais plutôt comme le résultat de processus naturels, la condition d’avancées ultérieures. »

Les colons blancs s’approprient d’immenses domaines

A partir de 1820, des dizaines de milliers de colons libres arrivent. Des moutons mérinos sont introduits, qui produisent une laine de grande qualité. Les troupeaux se multiplient. L’Australie devient le principal fournisseur de laine de l’Angleterre industrielle, qui développe son industrie textile. Les éleveurs s’approprient d’immenses domaines. Certains rencontrent une violente opposition : les Aborigènes massacrent hommes et bêtes, incendient les récoltes.

En 1834, le peuple nyungar lutte farouchement contre l’installation de colons dans la fertile vallée du fleuve Murray. Le gouverneur James Stirling, accompagné de 11 soldats, 5 policiers et de nombreux chiens, décide d’y mettre bon ordre et attaque par surprise au petit matin. En une heure, 80 Aborigènes sont tués, soit la moitié de la tribu. Du côté des Blancs, seuls sont à déplorer un blessé et une chute de cheval. De tels massacres jalonnent l’histoire de la colonisation australienne. Face à un rapport de force aussi inégal, les Aborigènes, qui ne veulent pas quitter les sites sacrés qu’ils ont le devoir de protéger et d’honorer, sont contraints de travailler dans les ranchs.

Jusque dans les années 1960, beaucoup ne recevront pour tout salaire que de la nourriture, du tabac ou des vêtements. Des familles aborigènes se mettent aussi à l’agriculture. Mais leurs fermes sont souvent confisquées par le gouvernement ou par des colons voisins qui voient d’un très mauvais oeil l’émancipation de cette main-d’oeuvre gratuite.

1851 : la ruée vers l’or

En 1851, coup de théâtre ! De l’or est découvert en Nouvelle-Galles du Sud et dans le Victoria. L’Australie devient un eldorado. En 1860, on dénombre 1,2 million de colons. Dans le Nord-Ouest, des Blancs observent que des jeunes Aborigènes plongent et rapportent des perles. Ils décident d’exploiter cette ressource.

Des hommes de main partent capturer des enfants et adolescents dans le désert, au lasso. Dès le lever du jour, des petites embarcations les emmènent en mer. Ils vont jusqu’à 10 mètres de profondeur pour ramasser les précieuses perles. Ils risquent leur vie à chaque plongée, sont battus s’ils ne sont pas performants. La plupart ne tiennent pas deux ans, ceux qui survivent gardent des séquelles à vie. Dans tous les cas, ils ne sont pas payés.

« Assimiler la race »

Parallèlement, des milliers d’Aborigènes sont déplacés de façon autoritaire dans des missions où il leur est interdit de pratiquer leurs rites, de chasser, de se marier sans autorisation. Les viols de femmes aborigènes sont monnaie courante. Quand les Blancs voient le nombre de métis augmenter, ils décident d’enlever ceux qu’ils jugent suffisamment clairs de peau à leurs mères pour les placer dans des orphelinats ou au service de familles de colons. Il s’agit de préserver la part d’hérédité blanche, d’« assimiler la race ». De 1885 à 1967, entre 70 000 et 100 000 enfants vont subir ce terrible sort, soit entre 30 et 50% des enfants aborigènes.

Ces fonctionnaires sont convaincus d’agir pour le bien de l’enfant et d’aller dans le sens du progrès, comme l’inspecteur James Idell, qui écrit en 1905 : « L’enfant métis est intellectuellement supérieur à l’Aborigène. C’est le devoir de l’Etat de lui donner une chance d’avoir une vie meilleure que celle de sa mère. Je n’hésite pas une seconde à séparer un enfant métis de sa mère. Passé les premiers chagrins, elles oublient très vite leur progéniture » (extrait du rapport du gouvernement australien Bringing Them Home de 1997). Les enfants enlevés à leurs familles sont éduqués dans la honte de leur culture. On leur donne un nouveau nom. On leur fait croire que leurs parents ne veulent plus les voir, les ont abandonnés. Aux parents, on raconte que leur enfant refuse de les rencontrer.

Des essais nucléaires dans le désert

Dans les années 1950, au désastre humain s’ajoute le désastre écologique. Les Britanniques testent leur arme nucléaire dans le désert australien. Le 15 octobre 1953, une bombe de dix kilotonnes explose à Emu. Le nuage radioactif s’élève à 4 500 mètres d’altitude et se déplace ensuite au-dessus du continent. Des centaines d’autres essais suivront. Les Aborigènes voient maintenant leurs terres irradiées.

Un début de reconnaissance

Malgré ces décennies d’oppression, les Aborigènes ne désarment pas. Dans les années 1960, ils s’approprient les techniques du militantisme occidental pour faire entendre au monde leur principale revendication : le droit à la terre. En 1967, ils obtiennent une première grande avancée : un référendum leur accorde les mêmes droits que les autres Australiens.

En 1992, la Haute Cour reconnaît que les Aborigènes occupaient les terres avant l’arrivée des colons. La même année, le Premier ministre Paul Keating s’exprime ainsi : «C’est nous qui avons dépossédé les Aborigènes. Nous avons pris leurs terres traditionnelles et brisé leur mode de vie. Nous avons apporté un désastre.»

Chronologie :

  • – 40 000 Des chasseurs-cueilleurs arrivent en Australie.
  • Avril 1770 James Cook débarque dans le sud-est de l’île.
  • 26 janv.1788 La couronne britannique fonde une colonie pénitentiaire dans la baie de Sydney.
  • 1851 Ruée vers l’or. De 400000, le nombre de colons grimpe à 1,2million en 1860 et 1,6million en 1870.
  • 1er janv. 1901 Sous le nom de Commonwealth of Australia, les colonies prennent leur indépendance par rapport au Royaume-Uni.
  • 1967 La discrimination contre les Aborigènes dans la Constitution est abolie.
  • 1992 Annulation du principe de Terra nullius (terre sans maître) en vigueur depuis Cook.
  • 13 fév. 2008 Le gouvernement australien présente des excuses officielles aux peuples aborigènes.

Source : Écrit par l'équipe Ça m'intéresse Le 29/07/2020

1 commentaire:

Hulot Nicole a dit…

Que de parallèles avec l'histoire des Amérindiens mais moins bien connue, merci Ginette.
Nicole h