21 août 2023

T151 : Fresque strasbourgeoise en street-art, en hommage au Mime Marceau, de Marc

En mars 2023 c'était le centenaire de la naissance de Marcel Marceau le célèbre mime, qu'on appelait plus communément BIP dans ma famille. 

Pour célébrer cette date anniversaire et cet artiste que j'aime, Marc m'a adressé un très joli mail-art, une enveloppe où il a aquarellé son dessin de la fresque monumentale lui rendant hommage, présente dans son quartier de Strasbourg Neudorf. Le timbre de la Poste spécialement édité pour les 100 ans de la naissance de BIP vient compléter cette belle ouvrage. Bravo l'artiste et merci beaucoup Marc.

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la fresque originale sur le mur du Centre Culturel Marcel Marceau à Strasbourg Neudorf
Dès 2018, la ville de Strasbourg dont il était l'enfant, lui a rendu hommage en rebaptisant le Centre Culturel du quartier Neudorf en Centre Culturel Marcel Marceau et en faisant réaliser une gigantesque fresque par un street-artiste colombien. 

Source : https://strasbourg.streetartmap.eu/chifumi-sattaque-a-une-fresque-monumentale-tattoo-flash-fest/
Le Street Artiste, originaire d'Alsace, Chifumi quittera momentanément la capitale Cambodgienne pour s'atteler à la création d'une oeuvre en hommage aux arts du cirque, au corps et surtout au célèbre Mime Marceau, sur le mur situé rue de Ribeauvillé tout au long du weekend du Tattoo Flash Fest. 

A propos de la fresque  (17m sur 5m)

L'œuvre qui sera réalisée parle de syncrétisme culturel entre 2 mondes dans lesquels l’artiste évolue. Le monde du tatouage et son folklore burlesque et théâtrale, et celui des croyances asiatiques. Mondes peuplés de créatures monstrueuses aux corps couverts d'écailles ou d'ornementations bleutées.

A propose de Chifumi :

Né a Kiev et a grandi dans le fossé rhénan, l activité de Chifumi est caractérise par une investigation systémique des codes et morales régissant la situation dans laquelle il évolue. En total produit du contexte l'englobant, il s'impose dans les rues, sur les corps ou encore les espaces délaissé a travers son chemin. "Errer, déambuler en suivant les signes et mon intuition est la base de ma pratique et de mon processus de création, j'aime être libre de transformer en surface sensible tout élément inclus sur le territoire où j'interviens". 

Dans la série "Mains Urbaine", l' artiste explore les tensions existantes entre la pratique du graffiti et les dialectique induites par ses différents niveaux de lectures. Ou comment un mouvement pluridisciplinaire riche et pure mêlant peinture, performance, installation ou encore architecture a été (en France) victime de son contexte et de sa situation intimement liée avec celle de la chute des utopies. Un ensemble de codes et d'expressions de la violence que Chifumi "s'amuse" à décortiquer pour les assimiler à sa pratique, a travers le détournement et la singerie. Autant de formes qui deviennent essentiels pour l'artiste, établissant les bases de son vocabulaire. A la manière des situationnistes Chifumi pratique et conçoit la dérive comme une forme d'expression artistique, riche et illimitée. En 2012 ses réflexions autour des notions d'appropriation et de territoire l'amène a un décloisonnement radical: "Chaque dérive était pour moi une expérience nouvelle menée sans destination ni but. En faisant corps avec le milieu: tout devient interdépendant. C'est en agrandissant son périmètre d'investigation que l'on se heurte à la poétique de la traduction culturelle, transformant indéniablement nos outils perceptifs et analytiques" En augmentant son terrain de jeu à l'échelle de la planète, s'imprégnant de cultures toujours différentes en les laissant influencer l'artiste à la manière d une surface sensible. Au travers de la traduction sémantique, Chifumi utilise le voyage comme une forme d'expression propre en soi, aux racines mouvantes et en perpétuels augmentation.

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