Bien sûr, c'est toute l'actualité autour de la détention du Capitaine Paul Watson, le plus grand défenseur des baleines et des océans et fondateur de l'association Sea Sheeperd, qui m'inspira dès l'automne le thème de mes voeux pour l'année à venir.
Entre temps, et fort heureusement, Paul a été libéré juste avant Noël par les autorités danoises qui ont refusé son extradition vers le Japon, après l'avoir maintenu en prison pendant 5 mois (du 21 juillet au 17 décembre 2024) sous des accusations plus qu'approximatives.
Depuis, j'ai appris qu'en 2025 nous célébrons aussi l'année de la Mer, de la protection des Océans et de la sauvegarde des glaciers, ce qui me conforte dans mon choix de thème avec un zoom sur les baleines, les orques et les tortues marines.
La France vient tout dernièrement de décider d'interdire l'exploitation des orques et des dauphins dans les delphinariums ce qui a conduit à la fermeture au public de celui d'Antibes. Cependant, le combat doit continuer car pour autant le sort de leurs animaux n'est pas réglé... ils peuvent continuer à être exploités ailleurs dans le monde.
Ajoutons le sort des tortues marines toujours très recherchées par des contrebandiers friands de leurs oeufs, de leur chair, de leur peau et de leur carapace, alors même que certaines espèces sont en voie d'extinction. Et cela, c'est sans compter toutes celles qui sont étouffées par les sacs plastiques qui flottent et qu'elles confondent avec des méduses.
Je me suis beaucoup documentée sur ces animaux extraordinaires que sont les baleines et plus globalement les cétacés, notamment avec les publications des éditions La Relève et la Peste, que sont les livres "Océans" et "Animal".
Le film "Il faut sauver Willy" qui date des années 1993 dans sa version première évoquait déjà les problèmes de la détention en delphinarium de tels animaux sauvages nécessitant de grands espaces pour vivre convenablement. Mais c'était sans compter les spectateurs nombreux qui raffolent de ce type d'attractions. Il est heureux que plus de trente ans plus tard, le désintérêt progressif des humains pour ces spectacles dégradant semble s'amorcer, enfin.
En octobre j'ai déniché sur le net un magnifique tissu neuf inspirant pour servir mon propos : les animaux et végétaux y ont d'abord été peints à l'aquarelle avant d'être transférés sur le tissu, ce qui leur donne une réalité incroyable.
Restaient à faire le fond (une nouvelle technique avec de l'encre aquarelle soufflée) et toutes les découpes, ce qui me prend toujours beaucoup de temps.
Bien sûr, comme à chaque fois que je fais un envoi en nombre, je n'oublie pas de me servir au passage.
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