20 novembre 2025

CH01 -Jane Goodall et les chimpanzés comme fil rouge pour la 16e édition de la JMFTA

Comme je l'ai déjà écrit dans un post précédent, la disparition de Jane Goodall m'a beaucoup touchée. J'admire l'oeuvre de cette femme remarquable depuis bien longtemps car j'ai eu la chance de m'intéresser à son livre reportage sur la période qu'elle passa au Parc National de Gombe Stream en Tanzanie dans les années 60 pour y observer le comportement des grands singes si proches de nous que sont les chimpanzés.

J'ai lu et relu cet livre que je possède depuis une bonne cinquantaine d'années et si j'ai choisi de le sacrifier c'est pour rendre un ultime hommage à Jane à l'occasion de la 16e édition de la Journée Mondiale du Faux Timbre d'Artiste. 
Livre édité en français sous le titre  "mes champanzés et moi" 

C'est aussi la raison pour laquelle que j'ai tardé à publier cet hommage, je voulaiS garder un peu de mystère pour cette nouvelle édition de la Journée Mondiale du Faux-Timbre d'Artiste qui n'avait pas de thème particulier, ni de destinataire préalablement choisi.

Pour le faux-timbre d'artiste,  j'ai suis partie d'un dessin emblématique de Jane Goodall, un carnet dans une main, un chimpanzé dans l'autre. J'en ai fait une planche de 32 faux-timbre d'artiste que j'ai imprimés sur tissu puis découpés pour les crénelures aux ciseaux.
A gauche, dessin publié sur le site WE-Demain © Anna Radlbeck /stock.adobe libre de droit.

Et comme à chaque fois que crée une série, je n'oublie pas de m'adresser un mail-art en souvenir de cette nouvelle édition. 

Va-t-on laisser s’éteindre les chimpanzés ? © Martin Mecnarowski

L’habitat des chimpanzés sauvages réduit à des "ghettos forestiers"
article rédigé par Paul Malo, le 8 juin 2019  sur le site https://www.consoglobe.com/

Les 4 sous-espèces de chimpanzés sont menacées d’extinction et l’une d’entre elles – celle du chimpanzé verus – a même déjà perdu plus de 80% de sa population en 3 générations. En cause la disparition de leur habitat naturel qui isole les populations !

Les chimpanzés sauvages sont au bord de l’extinction. Selon les scientifiques, leur habitat se réduit aujourd’hui à de simples îlots coupés de leur environnement. Le morcellement de l’habitat des chimpanzés provoque une « insularisation » générale des populations

Cela fait déjà quatre décennies que les primatologues étudient et protègent es chimpanzés sauvages, notamment au sein du Parc national Taï, en Côte d’Ivoire. Une quarantaine d’entre eux, se sont retrouvés en mai dernier à Leipzig, en Allemagne pour partager leurs expériences.

Et leur constat, rendu public dans un communiqué de l’Institut Max Planck est clair : nos plus proches cousins sont en train de disparaître de la surface de la terre, car leur habitat est peu à peu détruit.

Bien que travaillant dans huit pays différents, les conclusions des chercheurs sont partout les mêmes : on constate une « insularisation » générale de la situation des chimpanzés sauvages, de plus en plus isolés de leur environnement naturel direct.

Les raisons en sont claires : le développement des terres agricoles, la croissance des implantations humaines, et la transformation des forêts en champs. Pour les scientifiques, les chimpanzés sauvages en sont réduits à vivre dans des « ghettos forestiers ».

Tout a changé en l’espace de 40 ans pour les chimpanzés sauvages 
Les témoignages des chercheurs concordent en tous points à ce sujet, Pour Anne Pusey, qui a passé 40 ans au sein du parc national de Gombe, en Tanzanie, « depuis que j’ai commencé à y travailler, le parc est devenu une petite île entourée de nombreuses fermes, ce qui a entraîné la disparition de deux des trois communautés vivant dans le parc, et leur disparition totale à l’extérieur ».

Pour Christophe Boesch, qui a travaillé lui aussi 40 ans, mais au sein du parc national de Taï, en Côte d’Ivoire, « il y a 40 ans, nous devions rouler 100 km sur une piste pour atteindre les limites du parc, voir la forêt sauvage et atteindre notre campement pour avoir une chance d’observer et d’entendre les chimpanzés. Aujourd’hui, le braconnage est une menace constante pour la population, et nous craignons constamment de perdre l’un des membres des groupes que nous connaissons ».

Une vraie question de survie:
C’est pourquoi tous ces chercheurs lancent un appel à préserver plus encore cette espèce en danger de disparition imminente. Comme l’a dit le grand anthropologiste Irven DeVore, « si, dans l’espace, on découvrait une créature partageant avec nous 98 % de son patrimoine génétique, imaginez les sommes que nous dépenserions pour étudier cette espèce. De telles créatures existent sur terre, et nous les laissons s’éteindre ». C’est pourquoi, il faut protéger les populations de chimpanzés connues avant qu’il ne soit trop tard, et consacrer plus d’argent à l’étude de leur comportement et à leur sauvegarde, afin de comprendre leur diversité tant que c’est encore possible.

Comme le souligne Crickette Sanz, qui travaille depuis quatre décennies au sein du Triangle de Goualougo, en République du Congo, « quand nous sommes arrivés pour la première fois dans la forêt Ndoki, les chimpanzés nous approchaient avec curiosité, comme si nous étions les premiers humains qu’ils aient jamais rencontrés, et ils semblaient nous faire confiance. Aujourd’hui, avec l’arrivée des braconniers d’éléphants, on voit clairement qu’ils ont changé de comportement. Leur survie en dépend ».

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