Dentellebleue s'éclate avec le mail-art
Blog d'art-postal, essentiellement textile , créé pour satisfaire toutes mes envies de couture, broderie, embellissement, collages et autres fantaisies... en les appliquant aux univers riches et variés induits par les timbres postaux. Il peut m'arriver d'y noter mes coups de coeur pour des expositions ou des artistes, sources d'inspiration ou d'émotions. BIENVENUE!
26 novembre 2025
16e JMFTA : Quand on parle de "terres rouges", cela peut être celles d'Australie ou celles de chez Sabine
16E JMFTA : une enveloppe avec la belle gueule d'une divinité indonésienne et une moitié de Christophe
Mais j'ajoute que s'il ne s'est représenté qu'à moitié sur cette enveloppe, c'est avec son grand coeur tout entier qu'il m'invite à rejoindre une chaine de solidarité : je vous laisse en prendre connaissance de son petit mot, ci dessous. Surtout n'hésitez pas à y répondre comme je vais le faire évidemment bien volontiers.

25 novembre 2025
16e JMFTA : Feuilles de Gincko Biloba dans le style Art Nouveau , de Marc
Nous avions échangé récemment avec Marc sur ces arbres magnifiques que sont les Gincko Biloba à l'automne, précisément au moment où les feuilles prennent leur couleur d'or.
Alors je ne suis pas surprise du thème retenu par Marc pour fêter la Journée Mondiale du Faux-Timbre d'Artiste car cette année 2025 nous fêtons le centenaire du Mouvement de l'Art Nouveau.
16e JMFTA - Le jeu du chat et de la souris à la Banksy, d'Isabelle (et Léon)
A l'occasion de la Journée Mondiale du Faux-Timbre d'Artiste, Isabelle a abandonné pour un temps le grand sapin de Noël avec un chat noir, qu'elle est en train d'élaborer par petits carrés crochetés, pour l'appliquer sur le mur de sa maison, à la manière d Invader.
Merci infiniement, Isabelle, pour ce travail magnifique, je suis comblée par cet envoi.
24 novembre 2025
16e JMFTA : Un petit coucou de Rimbaud depuis Charleville-Mézières, de Michele
De passage à Charleville-Mézières, pour aller visiter Rimbaud en son musée, mon amie belge Michele en a profité pour m'adresser sa participation unique à la 16e JMFTA.
16e JMFTA : Charlot fait du patin à roulettes, de Dominique
Tiens tiens, voici des nouvelles de Dominique, une connaissance récente, rencontrée à Rencurel l'été dernier. Je suis ravie de savoir qu'elle participe, elle aussi, à cette manifestation joyeuse et décomplexée qui éclaire notre mois de novembre, chaque année.
16e JMFTA : Visage fantaisiste et coloré, de Véronique
"On n'enferme pas un rêve, même s'il est fou". Grégoire Lacroix
Cela me fait très plaisir de recevoir aujourd'hui une enveloppe de Véronique, je sais que son travail est prenant et qu'elle n'a pas beaucoup de temps pour créer.
16e JMFTA : Une colombe et des feuilles de gincko pour en appeler à la paix dans le monde, de Chantal
Alors qu'elle ne pensait pas participer cette année, j'ai la joie de recevoir une belle carte de la part de Chantal, qui n'a finalement pas pu résister à l'appel addictif qu'est la Journée Mondiale du Faux-Timbre d'Artiste chaque mois de novembre.
16e JMFTA : Un blackfriday joliment illustré mais boycotté, de Claire
Tout comme moi, Claire ne rate jamais la JMFTA, c'est même à cette occasion-là qu'elle a découvert les joies de l'art postal, il y a quelques années déjà.
Composé de bandes de journaux, de magazines, de différents papiers noirs, c'est un mail-art engagé qu'elle m'adresse aujourd'hui, visant le Black Friday et ses excès.
16e JMFTA : le damier et les flèches vibrionnantes de Tony
Quelle joie aujourd'hui de voir arriver les premières enveloppes des ami(e)s mail-artistes qui ont participé à la grande fête créative du mois de novembre qu'est la Journée Mondiale du Faux-Timbre d'Artiste!
A tout seigneur, tout honneur, je commence avec l'enveloppe très travaillée que j'ai reçue de l'ami Tony, l'organisateur de la si belle journée de détente, de créativité et de partage qu'est cette manifestation.
J'ai eu le grand plaisir de trouver à l'intérieur un exemplaire de chacun des modèles de faux-timbre que notre génial troublion a fabriqué pour l'occasion.
Un groupe de musiciens en porcelaine-dentelle de Meissen, pour Nadine
Première manufacture européenne, la porcelaine de Meissen attire les
enthousiastes depuis des siècles pour ses designs élégants et ses créations
fantaisistes.
L’histoire de Meissen
La porcelaine de Meissen est, avec celle de Sèvres, la porcelaine la plus populaire et la plus recherchée. La fascination pour la porcelaine et son histoire, notamment « l’or blanc » de Saxe, comme on la surnomme, repose tout d’abord sur sa haute qualité. Cependant, le fait que Meissen ait été l'inventeur de la porcelaine européenne et le premier fabricant du continent joue un rôle encore plus décisif dans son histoire.
Au début du XVIIIe siècle, l'élite européenne était obsédée par la porcelaine importée, dont la fabrication était un mystère absolu. Par-dessus tout, Auguste le Fort, électeur de Saxe et roi de Pologne (1670-1733), était fasciné par les céramiques fines d'Extrême-Orient et était prêt à dépenser des sommes énormes pour sa passion. Mais ses fonds n’étant pas inépuisables, il a fait appel à l'alchimiste Johann Friedrich Böttger (1682-1719), qui prétendait pouvoir produire de l'or à partir de n'importe quel matériau.
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| Avant de découvrir la formule de « l’or blanc », Böttger a créé un grès rouge foncé qui a été initialement produit dans l'usine de Meissen. Photo © Sotheby's |
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| Au début de la production, les formes et les motifs des pièces importées d'Extrême-Orient, comme le décor en laque noire, ont été copiés. Photo © Christie's |
Au départ, le répertoire de la manufacture se limitait à des copies et à des réinterprétations de formes et de motifs déjà connus, notamment ceux des importations de Chine. Toutefois, grâce à des peintres et des modeleurs de grand talent, tels que Johann Joachim Känders (1706-1775), Johann Gregorius Höroldt (1696-1775) et Johann Gottlieb Kirchner (1706-1768), l’enseigne a rapidement proposé des sculptures d'animaux et des groupes de figurines galantes, toutes décorées de couleurs et de motifs éclatants.
La formule de fabrication de la porcelaine était un secret jalousement gardé. Les personnes initiées à la fabrication étaient appelées les « arcanistes » (du mot latin arcanum, qui signifie secret). Cependant, en 1718, un diplomate autrichien a réussi à attirer quelques employés à Vienne et a fondé la manufacture de porcelaine de Vienne.
Cette concurrence inattendue a rendu nécessaire l'apposition d'une
marque sur les produits de Meissen. Au départ, le monogramme AR (pour «
Augustus Rex ») était utilisé, jusqu'à ce que les épées croisées, toujours
utilisées aujourd'hui, s'imposent comme véritable marque de certification.
Vienne n'était pas la seule concurrence, mais les goûts des clients changeaient aussi, ce qui signifiait que les concepteurs de Meissen devaient toujours proposer quelque chose de nouveau. Parmi les créations importantes, citons le « Service du Cygne » créé pour le Premier ministre de Saxe, Heinrich Graf von Brühl, et les vases boule de neige en filigrane, fins et élaborés.
Afin de répondre au goût de plus en plus rococo des clients, les modeleurs de Meissen ont dû créer de nouvelles formes et de nouveaux décors. L'un des plus remarquables et des plus élaborés est le motif de la « fleur boule de neige », inventé par Känder en 1739. Vase Meissen, fin du XIXe siècle (détail). Photo © Lempertz
La grande époque des innovations de la manufacture de Meissen s'est
terminée à la fin du XVIIIe siècle. À l'époque de l'historicisme du XIXe
siècle, Meissen a également eu de plus en plus recours à d'anciens modèles, qui
ont été réédités et redessinés dans le style néo-rococo. Afin de répondre au
goût de la bourgeoisie, devenue de plus en plus riche à la suite de la
révolution industrielle et pouvant désormais s'offrir des objets luxueux, des
nouveaux modèles ont été développés. La présentation d'un service en porcelaine
de Meissen sur la table à manger était considérée comme un symbole nécessaire
du statut de cette classe sociale en plein essor.
C’est à peu près à cette époque que le vase à manche en serpent, créé par Ernst August Leuteritz (1818-1893), le directeur créatif de la manufacture pendant de nombreuses années, a vu le jour. Le modèle, comble de l’originalité et de l’innovation, est devenu depuis un véritable classique de l’enseigne.
Afin de donner un nouveau souffle à la production, de nouveaux artistes (utilisant principalement le vocabulaire de l'Art nouveau) ont été engagés à la fin du XIXe siècle. La série de douze enfants jouant par Julius Konrad Hentschel (1872-1907), connue sous le nom d’« Enfants Hentschel », est une pièce née à cette période qui est toujours populaire aujourd'hui.
Au cours du turbulent XXe siècle, la manufacture de Meissen a misé sur un mélange réussi de formes et de techniques historiques, tout leur apportant une touche contemporaine en phase avec les nouvelles tendances.
Collectionner la porcelaine de Meissen
Au XXIe siècle, la porcelaine de Meissen est devenue un objet de collection très convoité. Ce qui vaut pour de nombreux autres domaines de collection vaut également pour les créations de l’enseigne allemande : les premières éditions sont toujours les plus chères. L'apogée de la manufacture, au début et au milieu du XVIIIe siècle, a été marqué par l'invention de la porcelaine européenne et les œuvres des grands maîtres, tels que Johann Joachim Kändler.
Les modèles de Kändler ont été imités au fil des siècles. Les figures et groupes exécutés peu après sa période d’activité sont plus chers que les versions ultérieures. Par exemple, l'humoristique série « Chapelle des singes » de 1753, fait toujours l'objet d'une collection assidue. Alors qu'une série complète de 1755-1756 a trouvé preneur chez Christie's pour 77 343 euros en 2015, la même maison de ventes n'a enregistré que 17 900 euros pour un ensemble tout aussi complet qui datait du XXe siècle.
Étant donné que de nombreux motifs des débuts de
Meissen ont été réédités, il faut décider si l'on préfère un original du XVIIIe
siècle ou si une version ultérieure est suffisante.
Authenticité et restaurations
Lors d’un coup de cœur pour un modèle, il faut
d'abord regarder sous la base, car c'est là que l'on trouve les marques de
fabrique de Meissen, le plus souvent en couleur sous glaçure. August le Fort
avait introduit ces marques en se calquant sur les marchandises importées de
Chine, afin de se distinguer de la concurrence viennoise et de protéger les
produits de sa manufacture.
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| Photos (du haut à gauche au bas à droite) © Sotheby's, © Bonhams, © Dorotheum, © Christie's |
La première marque était composée des initiales «
AR », qui signifient « Augustus », c'est-à-dire Auguste le Fort en sa
qualité de roi de Pologne. En 1723, les épées croisées ont été introduites,
d'abord en combinaison avec des séquences de lettres, comme « KPM » (Königliche
Porzellan-Manufaktur), puis seules à partir de 1730 environ. Le design des
épées a varié au fil du temps. Une étoile a été ajoutée sous Camillo Marcolini
(1739-1814), qui a dirigé la manufacture de 1774 à 1814, et du milieu du XIXe
siècle jusqu'en 1924, les épées avaient des pommeaux plus épais.
Mais qu'en est-il des toutes premières pièces qui
ne présentaient pas encore de marque ? Il est possible d’identifier une pièce
Meissen originale par sa porcelaine : bien que l'entreprise ait été lancée en
1708, la formule n'était pas encore tout à fait au point et la porcelaine avait
un ton légèrement jaunâtre-grisâtre jusqu'à la fin des années 1720.
Les numéros de modèle, de décor ou de peinture utilisés selon un système spécial peuvent également servir d'indication pour authentifier une pièce.
Outre l'examen des caractéristiques
d'identification, il est également nécessaire de s'intéresser aux restaurations
éventuelles. Les restaurations modernes sont parfois si habilement réalisées
qu'il est difficile de les voir. En tournant (prudemment) une porcelaine à la
lumière, un éclat partiellement différent peut être visible, indiquant un ajout
moderne. Les réparations plus anciennes sont généralement plus faciles à
repérer, car le matériau utilisé pour la réparation peut se décolorer avec le
temps (ce qui n'est pas particulièrement souhaitable sur une figurine d'une
blancheur immaculée).
20 novembre 2025
T189 - Connaissez-vous l'histoire du Chêne du Marié ? de Michèle
Et voici le deuxième mail-art de Michèle où, par le biais d'un magnifique dessin réalisé au pastel sec, elle me raconte une histoire incroyable, celle d'un chêne d'environ 500 ans implanté en Allemagne, surnommé le Chêne du Marié.
T188 - La "dentelle" de Jérémy Gobé permet la régénération des coraux, par Michèle
Dans un post récent j'ai eu l'occasion de vous parler dans le détail de la découverte du plasticien Jérémy Gobé : pour permettre la régénération des coraux souffrant tellement de la hausse des températures de l'eau et de la pollution des océans, il a inventé une sorte de "dentelle" biodégradable conçue suivant le modèle du point d'esprit de la broderie aux fuseaux. .
Coïncidence rigolote : le hasard a voulu que Michèle s'inspire de son travail pour me réaliser un mail-art superbe au pastel sec où l'on peut voir l'assistance d'un maillage de support pour permettre l'émergence d'une nouvelle génération de corail, sur le fond marin. Le tout a été bien opportunément affranchi avec un timbre d'une "exotique" coquille Saint JacquesEt comme si cela ne suffisait pas, je me suis aperçue que l'envoi de Michèle était double et que derrière ce premier mail-art s'en cachait un second. Merci beaucoup Michèle, tu me gâtes.
On parle beaucoup de la 16e JMFTA dans la presse : article dans 20 Minutes hier et dans le Nouvel Obs, aujourd'hui!
Je relaie ici le message de l'ami Marc qui nous propose sur son blog l'intégralité de l'article rédigé par Gaéton Goron dans le "Nouvel Obs." de ce 20 novembre 2025.
« L’art postal est quelque chose de complètement iconoclaste » : qui sont ces artistes qui dessinent des timbres et peignent des enveloppes ?
Récit : La Journée mondiale du Faux Timbre d’Artiste (JMFTA), ce jeudi 20 novembre, est un exemple de la vitalité de l’art postal, qui, sous forme de multiples galaxies artistiques incontrôlables, amène de l’humain dans un réseau – celui de La Poste – de plus en plus mécanisé.
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| Timbres en hommage à Louise Brooks et Charles Gleyre créés par l’artiste Tony Mazzocchin pour la 16ᵉ Journée mondiale du Faux Timbre d’Artiste (JMFTA). photo de Tony Mazzochin |
Pourquoi vous pouvez envoyer gratuitement vos lettres ce jeudi (mais à une condition)
Journée timbrée La journée mondiale du faux timbre d’artiste vise à mettre en valeur l’art postal, une discipline qui consiste à personnaliser les lettres ou les enveloppes avant de les envoyer par La Poste à des correspondants. Et ce, sans affranchissement officiel
«Drôle, parfois provocateur »
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| Un exemple d'art postal, une boîte de sardines décorée et affranchie.- photo de Tony Mazzocchin |
Source : VINGT MINUTES article de Mathilde Durand Publié le 19/11/2025 à 18h10
Quand la charge mentale des femmes et leur travail domestique seront-ils reconnus? pour l'Etre Anonyme
Lorsque j'ai vu cette sculpture représentant une femme portant un lourd fardeau d'objets ménagers, symbolisant le poids des responsabilités domestiques souvent assumées par les femmes, tandis que les enfants s'accrochent à elle, symbolisant l'impact générationnel, mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai d'abord pensé à ma mère et à ma grand-mère qui étaient toujours occupées entre les tâches ménagères, les attentions apportées à tous les membres de la maisonnées, la confection des repas, les travaux à l'extérieur, que ce soit au potager, ou au lavoir... puis en regardant mieux, je me suis rendue compte qu'on y voit déja l'arrivée du confort puisque la machine à laver y est représenté. C'est donc une oeuvre qui est beaucoup plus contemporaine que ce qu'il me semblait au premier regard.
En y refléchissant bien, dans la mesure où quasiment dans tous les foyers d'aujourd'hui il faut deux salaires pour arriver à "s'en sortir" à peu près financièrement, je me dis qu'aujourd'hui peu de choses ont changé car il y a toujours une deuxième journée à accomplir en rentrant à la maison.
La notion de charge mentale que l'on appréhende depuis peu, est toujours pour les femmes aujourd'hui : majoritairement dans les familles, qui s'occupe de veiller à prendre les rendez-vous médicaux pour les enfants?, qui va aux réunions de parents d'élèves?, qui accompagne les enfants au sport ou aux activités récréatives du mercredi?, qui s'occupe du linge et du repassage le plus souvent? les femmes. On attend toujours d'elles qu'elles soient de bonnes employées au travail, de bonnes mamans pour leurs enfants, et de bonnes et belles épouses pour leur conjoint.
Voilà un sujet qui devrait plaire à l'Etre anonyme : je lui en souhaite une bonne réception de ce mail-art au thème carrément féministe.










































