2 novembre 2025

"L'homme qui lisait des livres" : un magnifique conseil de lecture pour se reconnecter à notre humanité

Je relaie ici l'intégralité du post de ce jour de l'ami Eric Babaud qui me paraît fort intéressant : je vais me procurer ce livre au plus tôt, car aujourd'hui lire est presque devenu un acte de résistance.

Sur le trajet de ma fugue en Ré, j'ai acheté dans une petite librairie un magnifique petit bouquin :"L'homme qui lisait des livres" de l’écrivain franco-marocain Rachid Benzine.

Je vous en conseille vivement la lecture.
L'homme qui lisait des livres - Rachid Benzine

"Des avis parlent d'un récit court et bouleversant, d'un chant discret et d'une fable historique qui donnent à voir la guerre du point de vue de ceux qui la subissent. Ils évoquent un cri de douleur et une solennité habitée d'espoir, comme une ode à la lecture."

"Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme attend. Il attend quoi ? Peut-être que quelqu'un s'arrête enfin pour écouter. Car les livres qu'il tient entre ses mains ne sont pas que des objets – ils sont les fragments d'une vie, les éclats d'une mémoire, les cicatrices d'un peuple.

Quand un jeune photographe français pointe son objectif vers ce vieillard entouré de livres, il ignore qu'il s'apprête à traverser le miroir. " N'y a-t-il pas derrière tout regard une histoire ? Celle d'une vie. Celle de tout un peuple, parfois ", murmure le libraire. Commence alors l'odyssée palestinienne d'un homme qui a choisi les mots comme refuge, résistance et patrie.

De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, des enfants qu'on voit grandir et vivre, aux drames qui vous arrachent ceux que vous aimez, sa voix nous guide à travers les labyrinthes de l'Histoire et de l'intime. Dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot, il nous rappelle que les livres sont notre plus grande chance de survie – non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement. Comme si, au milieu du chaos, un homme qui lit était la plus radicale des révolutions."

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J'ai immédiatement fait le lien avec cette photo qui m'avait déjà marquée, avec ce libraire qui passe sa  journée à lire, dans une échoppe où il stocke des milliers de livres. C'est à cet homme-là que Rachid Benzine rend hommage avec son récit.

photo et article de Jamal Ikazban sur Facebook

Le libraire de 76 ans (1948), Mohamed Aziz, originaire de Rabat au Maroc, passe 6 à 8 heures par jour à lire des livres. Ayant lu plus de 5000 livres en français, arabe et anglais, il reste le plus vieux libraire de Rabat après plus de 43 ans au même endroit. Quand on lui a demandé pourquoi il avait laissé ses livres sans surveillance dehors, où ils pourraient potentiellement être volés, il a répondu que ceux qui ne savent pas lire ne volent pas de livres, et ceux qui savent lire ne sont pas des voleurs.

Il est connu comme le libraire le plus photographique au monde. Il a son stand de livres usagés depuis 1963 à la Médina, le plus vieux quartier de Rabat, la capitale du Maroc.

Orphelin à l'âge de 6 ans, il a essayé de pêcher pour réaliser son rêve d'obtenir son diplôme du lycée, mais à 15 ans, il a abandonné l'école parce qu'il ne pouvait pas se permettre les manuels scolaires, qui étaient trop chers pour sa famille. Frustré et sans études, il a décidé d'ouvrir une librairie, en plaçant des livres sur un tapis par terre sous un arbre, et maintenant depuis plus d'un demi-siècle, il dirige sa boutique, réalisant son rêve d'étudier.

Sa journée dure douze heures. Avant d'ouvrir la librairie, il cherche des livres usagés dans d'autres boutiques pour les lire et les revendre. Aujourd'hui, plus de sept ans, il dit qu'avec deux oreillers et un livre suffit pour se sentir heureux.

Il accumule des tours de livres et quand tu lui demandes combien il en a, il répond qu'il n'en a jamais assez. Il interrompt la lecture uniquement pour prier, fumer, manger et servir et conseiller les clients intéressés par des sujets spécifiques. Au fil du temps, sa librairie est devenue célèbre et beaucoup de touristes la visitent pour acheter des livres et prendre des photos de lui.

Annulation de l'Appel à Mail-Art international "Fiction-Réality 2026"

ANNULATION de l'APPEL A MAIL ART INTERNATIONAL 


Explication de l'auteur de l'appel : J'ai décidé de mettre fin à ce projet afin de préserver l'intégrité et l'ouverture de la communauté artistique du courrier qui compte tellement pour moi. - Je vais contacter ceux qui en ont fait partie dans les jours à venir.
Si vous avez déjà envoyé un article, n'hésitez pas à m'écrire un message, j'aimerais y répondre avec l'un des miens.
Je vous relaie un appel à mail art international publié sur Instagram que l'ami Marc a porté à ma connaissance et qui pourrait vous intéresser. Il émane de l'Association Artistique de la ville de Rehau en Allemagne.

Où s'arrête la réalité et où commence la fiction ? Comment les récits, les médias et l'imagination déforment-ils ce que nous appelons la « vérité » ?
Envoyez-nous quelque chose qui joue avec ces frontières : une carte postale, un mot, un fragment, peut-être même un témoignage d’un autre monde. Ludique, poétique, absurde, critique : tout est le bienvenu.

🌀 Détails
–  Cartes postales préférées
– Technique et interprétation libres
– Pas de jury · Pas de frais · Pas de retour
– Participations illimitées (veuillez envoyer chaque participation séparément)
– Pas de censure (dans les limites légales)
– Indiquez votre adresse postale si vous souhaitez une réponse

📬 Envoyer à l'adresse postale suivante :  
Kunstverein Rehau eV  
Eugen-Gomringer-Platz 1
95111 Rehau
ALLEMAGNE


En ligne : Instagram :@fictionreality2026
Documentation sur IUOMA et exposition finale au Kunsthaus Rehau (date à déterminer)

🕒 Date limite d'envoi : 31 août 2026